VIDEO - Le sénateur et co-président du Parti de gauche était à Lyon vendredi dernier. Des journalistes ont essayé vaillamment de l'interviewer. Il s'en est payé deux. "Posez-moi une question sensée et vous aurez une réponse sensée", a-t-il lancé à la caméra de TLM.
"Le flingueur de journalistes". C'est le titre des deux vidéos postées par le webzine "Free Landz" qui a assisté à la venue à Lyon, vendredi dernier, de Jean-Luc Mélenchon. Le co-président du Parti de gauche animait une conférence, à Lyon 8e. Approché par des journalistes, il s'en est payé deux d'entre eux : Gérald Bouchon, journaliste reporter d'images à TLM, puis Geoffrey Mercier, journaliste politique au Progrès. L'élu est un multirécidiviste. Il s'était notamment rendu coupable d'une salve d'insultes à un jeune stagiaire en journalisme qu'il avait traité de "refoulé politique de la petite bourgeoisie", de "petite cervelle", issue "d'une sale corporation voyeuriste et vendeuse de papier".
"Il n'a pas à juger de la qualité de mes questions"
Cette fois, c'est Gérald Bouchon qui s'y est frotté. Il interpelle l'élu à sa sortie de voiture. Jean-Luc Mélenchon a froid, il est épuisé et de mauvaise humeur. Il est aussi en retard. Hors caméra, le journaliste lui demande de patienter, le temps qu'un sujet soit diffusé avant de lancer le direct. "Au bout de deux minutes, il avait envie de partir et je l'ai retenu", raconte le journaliste de TLM. Ils passent enfin à l'antenne. "Comment vous vous inscrivez par rapport à André Gerin ?", questionne Gérald Bouchon. Le maire de Vénissieux est tout comme lui candidat à la présidentielle.
"Je m'inscris pas", bougonne sèchement le sénateur. "Posez-moi une question sensée et vous aurez une réponse sensée", assène-t-il plus tard, carnassier. Le journaliste s'attendait à pareilles amabilités... "Je ne comprends pas bien son attitude. Qu'il s'en prenne plutôt aux patrons de presse !", exhorte celui qui se considère comme "un ouvrier de l'information". "Il n'a pas à juger de la qualité de mes questions comme je ne juge pas de la qualité de ses réponses".
"C'est une posture"
Un peu plus tard, la conférence de presse est annulée. Quelques journalistes entraînent Mélenchon dans un café. Alors que Geoffrey Mercier (Le Progrès) le reprend sur sa déception de la gauche et de la politique - le sénateur voulait en réalité parler de la déception du peuple à l'égard des politiques -, il le rabroue : "il n'a encore rien compris celui-là". Puis se tournant vers son auditoire, lance à la cantonade : "qui peut me libérer de ces mecs ?". L'échange est plus taquin que sanguin. Et notre confrère l'a vécu comme tel.
"C'était plutôt bon enfant et je ne me suis pas laissé démonter. C'était le jeu. Il s'est excusé quand il a vu qu'il était filmé", relève-t-il. Le journaliste souligne que Mélenchon ne déploie pas la même hargne avec les journalistes de presse écrite. "C'est une posture, il était au milieu de militants et ce qu'il disait les rendait joyeux. C'est ça qui compte", ironise-t-il. Pour autant, Geoffrey Mercier a trouvé l'élu "odieux" avec son confrère de TLM. "On attend de quelqu'un qui veut être président de la République qu'il reste cordial et bien élevé", fouaille-t-il. "En vingt ans de métier, je n'ai jamais vu ça, renchérit Gérald Bouchon. Mais ça ne m'empêche pas de dormir".
Imbuvable personnage....
Ce journaliste est à l'image de la majorité d'entre nous. Un lâche. Se faire traiter ainsi et remercier ce méprisant personnage à la fin de l'interview est la démonstration de la lâcheté des concitoyens face aux élus. On comprend avec cet exemple parmi tant d'autres, l'inertie et, dans certains cas même, la compréhension des citoyens face aux maladresses ou aux malversations d'élus. Mieux vaut être lâche que d'engager le combat ! C'est la marque de fabrique des citoyens européeens repus.
Allez Mélenchon ! Résistons face à l'obscurantisme représenté par ce genre de journalistes incompétents, qui ne font que poser des questions absurdes, tout sauf objectives, voire des non-questions. Cette vidéo en est un parfait exemple. Vive les bons journalistes, qui savent poser des questions difficiles, voire brutales mais qui restent intelligentes et pertinentes. Il faut favoriser l'éducation populaire, voilà le boulot du journaliste, pas l'inverse ! Vite, la révolution citoyenne dans les médias !
''Posez-moi une question censée et vous aurez une réponse censée', assène-t-il plus tard, carnassier.'mdr, il était parfaitement calme quand il a dit ça. Carnassier ? Mais vous fumez quoi avant d'écrire vos articles ? Vous pensez réellement que le journaliste n'était pas fautif, que ses questions étaient honnêtes et pertinentes ? C'est une profession d'intouchables, c'est ça ? Mais lisez Bourdieu et Chomsky, mes petits ! Allez, au boulot !
Admettons même que ce journaliste soit incompétent. Comment peut-on remercier un élu qui vous méprise ? Faut-il rappeler que l'élu est au service du peuple ? L'élu n'est pas là pour nous asservir.
Bravo Mr Mélenchon !!! Y en a marre de ce journalistes qui cherchent seulement a vous faire sortir de vos gong avec leur question a la noix.Entre un qui veux vous faire partir en guerre contre Guerin et l'autre qui comprends rien, on est pas aidé.Vous avez gardé votre calme tant mieux !!!Alors quoi? Tout le monde peux voir que le titre 'prometteur' de cet article n'est pas du tout en adequation avec les images que l'on y voit;Vous avez gardé votre calme et ça les emmerdent !!!!!Ca fait pschittt, comme d'habitude. Et comme d'habitude pas une question sur le programme du Front de gauche.Allez de l'air ces pseudo journaleux!!! et Melenchon, présidont !!!!!
Le remerciement de ce journaliste prouve bien son incompétence. L'élu est au service du peuple certes, mais le journaliste, on se demande bien qui il sert? Les médias ne sont-ils pas les chiens de garde de la démocratie? Les journalistes ne devraient-ils pas tenter de relayer les questions que se posent le peuple? Je voudrais répondre par l'affirmative; mais moi je ne me retrouve pas dans les questions de ce journaliste, ni dans celles que peuvent poser les journalistes qui s'écrasent devant notre cher président. Je ne me positionne ici pas par rapport à Mélenchon, mais peut-être a-t-raison de pointer du doigt le fait que les journalistes ne posent plus des questions censées. En tant que citoyen nous voulons connaître les idées forces des personnes qui aspirent à nous représenter, que ce soit Mélenchon, Lassagne ou Jérome Manin! Que les journalistes posent donc leurs questions dans ce sens là. Aujourd'hui, le journalisme a tendance à occulter le vrai débat politique, c'est-à-dire celui qui concerne les projets politiques, au profit de la 'people-lisation' de la vie politique (pardonnez l'expression)
La peopolisation des politiques est le résultat de la lâcheté de nous tous. Dans son inconscient comme dans le nôtre, ce journaliste on le voit bien, malgré sa question prétendue polémique, sacralise l'élu. Il se fait tancer par Mélanchon, et il le remercie. Si ce n'etait pas un élu qui l'aurait tancé ainsi, son comportement aurait été autre. Notre comportement servile face à ces élus est la démonstration du rapport que ces élus ont réussit à imposer au peuple. Il faut renverser ces comportements de toute puissance de l'élu.
Il est facile de critiquer un journaliste comme de tirer à boulets rouges sur un flic qui suit des ordres. Les patrons de presse et les corporations journalistiques, le XXIe siècle des investisseurs et des groupes de trusts qui influencent les lignes éditoriales sont un problème général que tout le monde dénonce depuis son canapé.Gérald Bouchon n'est pas responsable des questions qu'il pose, il fait son boulot comme il l'a si bien dit, 'ouvrier de l'information'.Il est normal et même logique qu'il se place dans l'actu lyonnaise et qu'il parle de Gérin, TLM n'est pas Libération mais de l'info locale. Son remerciement enfin le place en position inattaquable : il fait son boulot et remercie, quelque que soit la réponse, son interlocuteur de lui avoir accordé quelques instants. Ensuite, les journalistes 's'écrasent' car le journalisme politique est une question de relations en flux tendus. La faute à eux ? Plutôt à l'ère des attachés de presse et du tout 'communicants' qui préparent les réponses et les filtres à l'avance. Alors oui ça craint, mais un journaliste qui perce le vernis, à moins d'avoir le carnet de relations et le prestige du Fig ou du Monde derrière lui, il peut définitivement dire adieu à la prochaine conférence de presse et à toute éventuelle future interview.Les journalistes sont aussi des êtres humains, avec des factures à payer, des frigos à remplir et des familles à nourrir et à éduquer.Si il avait insulté Mélanchon en retour, tout le monde aurait gueulé 'putain ces journalistes ils se croient tous permis' et l'aurait défoncé aussi violemment.C'est tellement facile de pisser sur une profession qui se fait trainer dans la merde à tout bout de champ par l'opinion publique. En attendant, tout le monde reste derrière son pseudo sur le net, et aucun ne s'engage pour prendre sa place au Gérald ou aux autres. Puisqu'ils sont si mauvais, allez y, j'attends de voir.Un internaute hilare (et un peu consterné) de la mauvaise foi des prétendus 'citoyens indépendants qui roulent pas pour le pouvoir'.
On ne peut pas demander à Jean-Luc Mélenchon, qui fait de la politique différemment, d'être béat de complaisance envers un journaliste !Surtout quand, celui-ci prend du temps d'interview en direct, pour parler de quelqu'un d'autre ! Pourquoi ne pas demander à Monsieur Mélenchon, ce qu'il pense de la couleur de la lune ! En fait, quand vous regardez bien cette vidéo et écouter les propos échangés. Il me semble que l'absence d'écoute et préparation sérieuse des journalistes sont en cause.En résumé, j'interviewe avec ma liste de questions, sans relance à partir des réponse, puisqu'elles m'importe pas ! A la décharge de ces journalistes locaux, mais aussi de cette profession, qui certes à un code de déontologie où figure notamment l'indépendance vis-à-vis des patrons de presse. Il n'en reste pas moins que, un contrat de travail peut-être rompu.Le poids des pratiques locales et nationales, faites de révérence et déférence. Rajouter à cela l'incompétence et la peur de perdre son emploi, vous avez un journalisme dénué de sens critique et indépendant.Un journalisme de comptoir !Monsieur Mélenchon, n'est pas un politicard de comptoir, qui brosse dans le sens du poil à des fins électorales.Cet homme à beaucoup de fond et le partage aisément, quand l'écoute est réciproque.
A trop vouloir endosser le costume de LE PEN, il ressemble de plus en plus à BEN ALI, avec un air de famille de l'ex dictateur communiste Serbe (MILOSEVIK)...Journalistes vous êtes maso, cons ou les deux à la fois, mais enfin quand cesserez vous de servir la soupe médiatique à ce genre de personnage... A l'évidence, insulter un(e) journaliste est plus facile que de prouvir un vrai projet politique, d'ailleurs MELANCHON reste confortablement figé dans le système qu'il critique...
ah ces journalistes !!! concernant la visite de mélenchon à Lyon vendredi 28/01, ils ne sont pas tous mauvais : - celui de france soir à fait un article assez long reprenant parfois mot pour mot ce que JLM a dit à Vaulx (j y étais !), à Villeurbanne et à lyon (j y étais aussi !)- par contre dans Le progrès, nous avons atteint le niveau '0' du journalisme et de la conscience professionnelle. ainsi lors de son discours à lyon (soit 1h30 en 2 fois), JLM aurai surtout critqué le PS et DSK on croit rêver !!!!!!!! 5 minutes et 2 phrases sur le PS et dsk sur 1h30, waouhhh pourquoi tant d intérêt pour ce pseudo journaliste, transformé en homme politiqueJLM a surtout fait une conférence sur son programme, sur la laïcité, la solidarité, les guerres de religion, l'égalité entre les hommes.......c en était trop pour ce digne représentant de la presse lyonnaise ...faut il que le Progrès soit tombé bien bas pour que France Soir soit meilleur ????
http://www.foutou.art.over-blog.com Autre point de vue.