Durant cette période de confinement en raison du coronavirus COVID-19, le chant des oiseaux a repris le dessus dans les rues de Lyon. Si certaines continuent de disposer une petite mangeoire sur le rebord de la fenêtre ou dans le jardin, il est important d'arrêter selon la ligue de protection des oiseaux (LPO).
Si durant l'hiver certains Français décident de mettre de la nourriture pour les oiseaux devant leur fenêtre, ils peuvent être tentés de continuer durant le confinement. Pourtant la ligue de protection des oiseaux (LOP) indique qu'il est désormais temps d'arrêter (voir ici).
"Dès que le printemps s'installe, les oiseaux commencent à établir leur territoire et débutent la construction de leur nid ou recherchent la cavité où ils pondront leurs œufs. S'il est alors tentant de les attirer aux mangeoires pour mieux les observer, la mise à disposition de nourriture n'est plus nécessaire, la nature fournissant suffisamment d'aliments "de saison" à l’avifaune, y compris dans les villes. Continuer de nourrir les oiseaux peut même devenir contre-productif et leur nuire", indique la LPO qui conseille de nourrir les oiseaux uniquement entre mi-novembre et fin mars.
Néanmoins, il ne faut pas tout enlever maintenant pour ceux qui n'ont pas encore commencé le processus de sevrage, la LPO invite à réduire petit à petit les quantités, "afin de stopper tout nourrissage au bout de 7 à 10 jours". "Cet arrêt est important car les lipides des graines ou des boules ne graisse ne sont pas adaptés aux futurs poussins qui doivent être nourris exclusivement de protéines, et de nombreuses espèces deviennent ainsi insectivores. D’autre part, la dépendance à un lieu précis de nourrissage doit cesser pour inciter les oiseaux à chercher par eux-mêmes la nourriture la plus adéquate à leur biologie. En revanche, l'apport d'eau est utile tout au long de l'année".
Enfin, continuer de les nourrir durant le mois d'avril, c'est prendre le risque de voir les oiseaux développer des maladies à cause de la concentration sur un seul point, mais aussi de voir des prédateurs venir les chasser comme des éperviers ou les chats du voisinage.