Malgré le ralentissement très important de la circulation en cette période de confinement, les indicateurs de pollutions ne sont pas au plus bas. Explications.
Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, l'agence de contrôle de la pollution, ne donne actuellement qu'une note de 50 sur son indice de la qualité de l'air (1 étant très bon et 100 très mauvais). Pire, les prévisions indiquent une dégradation de cette qualité samedi avec une note de 57 attendue. Rien d'anormal selon Marie-Pierre Vagnot, ingénieure environnement à Atmo-Auvergne-Rhône-Alpes, qui explique “que cette pollution est due à l'ozone, un composé secondaire qui se forme dans l'atmosphère à partir de polluants primaires automobiles, industriels ou autres (lire ici, NdlR). Ces polluants peuvent venir de bien plus loin. Par ailleurs même si on constate une baisse du trafic de l'ordre de 70%, des voitures continuent de rouler”.
La période est aussi à prendre en compte. En effet, les températures agréables et la fin de la saison hivernale ont réduit l'utilisation de chauffage notamment. “Oui il y a une baisse notamment de l'émission de NO2 et de particules fines, mais les conséquences auraient été plus visibles durant l'hiver où des pics de pollutions de ces polluants sont constatés. Ceux-ci étant moins présents actuellement, l'impact est plus faible”, explique l’ingénieure.
Pour le moment, Atmo n'a pas produit d'étude sur l'impact du confinement sur la pollution à Lyon. Étude qui aura lieu à la fin de l'épisode une fois toutes les données collectées. “Cela prendra du temps, mais il sera intéressant d'analyser cette période qui aura une valeur de test”, conclut Marie-Pierre Vagnot.
Suis curieux d'avoir les résultats !! Cette satanée automobile ne serait-elle donc pas la pire des polluantes ??
Ne pas oublier qu'avec le beau temps les arbres en produisent, donc pas mieux à la campagne