Auditionné mercredi 11 mai par le Conseil d’État, dont il a demandé l’arbitrage après la prononciation de sa dissolution par le ministère de l’Intérieur, le Gale pourrait être fixé en cette fin de semaine. Les juges doivent confirmer ou suspendre la dissolution du groupe antifasciste.
Près d’un mois et demi après l’officialisation de sa dissolution par le Conseil des ministres, le 30 mars, le Groupe antifasciste de Lyon et environ (Gale) a pu plaider sa cause devant le Conseil d’État le 11 mai. Lors de cette audience, les deux avocats lyonnais du Gale, Me Forray et Bouquin, et leur confrère au Conseil d’État Me Lyon-Caen ont plaidé pour demander une annulation du décret pris par le ministère de l’Intérieur. Ces derniers ont notamment dénoncé une "atteinte à la liberté d’expression" et une décision "électoraliste".
"Les griefs se sont délités au fur et à mesure"
Lors de cette audience de 2 heures, qui "s’est concentrée uniquement sur les faits matériels susceptibles d’être reprochés à la Gale", selon Me Forray, "les griefs se sont délités au fur et à mesure" assure l’avocat lyonnais. "Le ministère de l’Intérieur a été très en peine et en difficulté pour arriver à donner du corps à ce qu’il reprochait. Leur position n’était pas tenable et soutenable. C’était le constat que le dossier est vide et que leur seul objectif c’était la satisfaction électoraliste qui a été donnée par le ministère de l’Intérieur à ses policiers", explique le Lyonnais.
De là à dire que l’audience s’est bien passée ? "Non c’est trop difficile à analyser", commente Me Forray. Le verdict du Conseil d’État qui pourrait "fixer la jurisprudence sur le long terme", selon Olivier Forray, pourrait tomber prochainement et confirmer ou non la dissolution du Gale. "Ils nous parlent de la fin de la semaine, sans plus de précisions", conclut l’avocat lyonnais.
Lire aussi :
- Lyon : au procès des antifascistes, la politique s'invite au tribunal, reportage
- Dissolution de la Gale : l’audition du groupe antifasciste de Lyon fixée au 11 mai devant le Conseil d’État
- Pour "atteinte à la liberté d’expression", le Groupe antifasciste de Lyon fait appel de sa dissolution
- Le groupe antifasciste lyonnais, la "Gale", officiellement dissous par le gouvernement
Il ne manquerait plus que ce groupe sectaire et anti-démocratie soit autorisé à poursuivre ses activités.
groupe sectaire et anti-démocratie On peut rajouter : haineux, violent, communautaire, islamocompatible..
Grâce à la justice rouge de ce pays, il le sera !!! 🙁