Visite de la tour Herzog et De Meuron
© tim Douet

Confluence 2017 : visite en images

Nouveau décor urbain en expansion, la Confluence dessine peu à peu sa deuxième phase. Dernière silhouette apparue : la tour Herzog & de Meuron.

Péniches en bord de Saône, immeubles multiformes, tramways et bus qui se croisent… Ce décor, c’est celui du quartier de la Confluence. Le secteur ne s’en cache pas, il veut séduire à tout prix. Depuis plus de dix ans, il s’invente et se transforme quitte à parfois se perdre dans ses choix d’uniformité esthétique. L’harmonie des façades ne règne pas sur ce secteur qui, aujourd’hui, se voit découper en deux phases. Sa phase 1, côté Saône, fut une course à la modernité, où se côtoient excentricité des façades et véhicules du futur. La navette Navly en phase d’expérimentation répond à ce dernier critère. L’engin aux allures de voiture Playmobil fascine et intrigue. Sans chauffeur et électrique, elle transporte ses passagers d’un bout à l’autre du quartier. Dans ce décor futuriste et enfantin, camions, bétonnières et grues se répartissent les rôles pour continuer à façonner la Confluence, grignotant peu à peu du terrain pour élargir et faire vivre sa deuxième phase près du Rhône.

Bel Vy, un immeuble “de belle hauteur”

Faire toujours plus pour l’urbanisme, telle pourrait être la devise de la Confluence. Aujourd’hui encore, elle présente la naissance d’un nouvel îlot. Composé de huit bâtiments, ce morceau de ville aux faux airs de construction Kapla comporte 234 logements. Peu à peu, le secteur se transforme, réinventant l’horizon. “Dessine-moi un mouton”, disait Saint-Exupéry… À la Confluence c’est une autre histoire ; les promoteurs avaient plus en tête de laisser les architectes dessiner des constructions cubiques, ovales, orange ou vertes, mais le nouveau “joujou” de l’îlot A3, rebaptisé Ynfluences Square, c’est Bel Vy. Réalisée par le cabinet d’architecture Herzog & de Meuron, cette tour, ou plutôt cet immeuble de “belle hauteur”, comme il est conseillé de l’appeler, s’empile sur 16 étages. Au sommet du bâtiment, deux duplex de 138 m² à 900 000 euros n’ayant pas encore trouvé preneur. Visite en images.

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