651 nouveaux malades du Covid-19 ont été hospitalisés ce mardi dans la région Auvergn-Rhône-Alpes alors que la deuxième vague a déjà largement dépassé la première.
Depuis 20 jours, la 2e vague de Covid-19 n'en finit plus de gonfler au point d'avoir déjà dépassé les plus hauts niveaux d'hospitalisation de la première vague du printemps qui pourrait bientôt apparaître comme un simple clapotis. Alors qu'un possible reconfinement du pays se profile (lire ici), le nombre de malades du Covid-19 pris en charge dans les hôpitaux de la région est désormais de 3951 (3055 lors du pic de la 1re vague), dont 496 personnes en réanimation (pic à 783 lors de la 1re vague). Ce mardi, lors des dernières 24 heures, 651 nouveaux malades de ce coronavirus ont été pris en charge dans les hôpitaux de la région, le pire bilan quotidien depuis le début de la crise sanitaire. Le nombre de malades est déjà 23 fois supérieur à celui du 17 mars, dans les hôpitaux d'Auvergne-Rhône-Alpes. Pour rappel, en mars, le confinement avait débuté le 17 et le pic avait été atteint près de trois semaines plus tard.
Ce qui est inquietant au final , c'est la projection du nombre de morts.
Car il faut 20 jours pour constater un tassement des entrées de malades à l'hopital, mais encore 15 jours de plus pour constater un tassement des morts.
Donc, en partant de jeudi 29 octobre, on peut s'attendre à un tassement du nombre de morts dans 35 jours, c'est à dire vers le 5 decembre.
Si on prend la courbe des morts d'aujourd'hui et qu'on lui donne la même forme que celle d'avril , on aura pas loin de 2000 morts sur cette deuxieme vague, donc bien plus que les 1600 morts de la première ...
Et aucun résultat tangible avant le 5 décembre. Donc confinement jusqu'à cette date , surement pas annoncé en une fois (donc une premiere annonce jusqu'au 22 novembre par exemple) , pour mieux faire passer la pilule auprès du peuple de base qui n'a toujours pas compris (il faut dire qu'à part ici , la majorités des médias passent sous silence (par manque de popularité de l'info ?), ou minorent les chiffres en particulier ceux des arrivées de malades covid dans les hopitaux, qui sont pourtant claires depuis le 8 octobre (20 jours de perdu pour nos dirigeants))