Bonne ou mauvaise nouvelle ? On sera vite fixés... Le nombre de cas positifs est stable dans le Rhône depuis fin novembre. Le virus circule beaucoup moins que début novembre. Mais il circule encore, beaucoup plus que cet été. L'inquiétude autour d'une reprise épidémique pendant et après les fêtes demeure...
C'est un plateau qui s'est installé dans le Rhône. Un plateau pas vraiment haut, mais pas du tout bas non plus. Et forcément, les chiffres de fin décembre et de début janvier vont être scrutés de près, de très près...
Le taux d'incidence est un indicateur clé. Il détermine le nombre de personnes positives lors des 7 derniers jours sur un territoire, sur 100 000 habitants. Il mesure bien la circulation du virus à un instant t sur un territoire.
Le feu peut reprendre à tout moment
Début novembre, au plus fort de la crise dans la région, ce taux d'incidence était de près de 900 en moyenne dans la région, de 900 aussi en moyenne dans le Rhône... de 1200 en moyenne dans la Loire, très touchée.
Aujourd'hui, qu'en est-il ? Dans le Rhône, ce taux d'incidence est d'environ 160-170 depuis le 25 novembre. C'est stable depuis 20 jours. C'est à la fois beaucoup plus bas que début novembre mais ça reste beaucoup plus haut que lors des mois de mai, juin, juillet ou encore août. A titre de comparaison, en juin et juillet, le taux d'incidence ne dépassait pas 10 dans le Rhône.
La région n'est plus la plus touchée de France
160-170, c'est au niveau de début octobre. Juste avant la reprise épidémique de mi-octobre et le début de la 2e vague. Forcément, avec les fêtes de fin d'année en approche, l'inquiétude demeure... Le feu peut reprendre à tout moment... Le feu peut reprendre, et ça reste préoccupant, avec des hôpitaux toujours très touchés dans la région, où 4500 patients "covid" sont encore hospitalisés ce jeudi 17 décembre, dont près de 500 en réanimation (lire ici).
Ce qui est important, aussi, à noter, c'est que la région Auvergne-Rhône n'est plus la région plus touchée. Ce qui était le cas lors de la 2e vague. Désormais, des départements de Bourgogne-Franche-Comté et du Grand-Est sont plus touchés que ceux d'Auvergne-Rhône-Alpes. Une reprise épidémique commence à s'opérer dans ces régions, ce n'est pas encore le cas en AURA.
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