Le taux d'incidence a largement chuté la semaine dernière dans le département du Rhône, passant de 550 à 450. Un effet... Lundi de Pâques. Depuis, il est plutôt stable, signe que la circulation du virus ne baisse toujours pas à Lyon dans le Rhône.
Pas de baisse de la circulation du virus à Lyon et dans le Rhône. Malgré le "confinement". Pas pour l'instant. Après une nette hausse tout au long du mois de mars, le taux d'incidence s'est stabilisé depuis 10 jours à Lyon et dans le Rhône.
La circulation du virus à l'instant t sur un territoire se mesure grâce au taux d'incidence. Les décideurs ont les yeux rivés dessus. C'est un indicateur clé. Le taux d'incidence détermine le nombre de cas positifs sur les 7 derniers jours pour 100 000 habitants. Sur une semaine glissante. C'est un très bon moyen de mesurer le degré de circulation du virus, à un instant t, sur un territoire. D'après les derniers chiffres stabilisées dont nous disposons (au lundi 5 avril), ce taux d'incidence est de 460 dans le Rhône. Les mesures prennent en compte un calcul sur une semaine glissante. Dans le cas présent, du vendredi 2 avril au jeudi 8 avril.
Toujours pas de baisse pour l'instant
Le taux d'incidence est monté jusqu'à 552 dans le Rhône. Il a nettement chuté le 5 avril mais comme nous vous l'avons expliqué, c'est une baisse purement circonstancielle (lire ici). Un effet... Lundi de Pâques. Les mesures prennent en compte un calcul sur une semaine glissante. Or, le lundi c'était férié, c'était le lundi de Pâques. Il y a eu beaucoup moins de tests. A l'instar d'un dimanche. La moyenne sur une semaine a donc forcément chuté. Il y a eu beaucoup moins de tests le lundi 5 avril que le lundi 29 mars donc forcément beaucoup moins de cas positifs.
Une chute, à ce moment-là, du taux d'incidence qui ne veut absolument rien dire de la dynamique épidémique. Depuis, les données sont plutôt stables. Signe que l'augmentation a été stoppée... mais que ça ne baisse toujours pas.
La pression hospitalière est forte dans la région
La pression reste très forte dans la région. Dans les hôpitaux d'Auvergne-Rhône-Alpes, toutes les opérations non urgentes sont déprogrammés pour 15 jours pour permettre l'ouverture de nouveaux lits de réanimation.
Si je comprends bien le calcul, cela signifie que si personne ne se fait tester, alors le taux d'incidence vaudrait zéro ?
Quand je regarde le site gouvernemental, je trouve la définition suivante : Le taux d'incidence correspond au nombre de tests positifs pour 100 000 habitants sur 7 jours glissants. Il est calculé de la manière suivante :
(100000 * nombre de cas positif) / Population.
Tout le problème est dans la définition du mot "population". S'agit-il de la population totale d'un territoire, ou bien uniquement de la population testée ? Et s'il s'agit de la population totale d'un territoire (et alors on comprend bien la chute les jours fériés), pourquoi on ne donne pas la valeur par rapport à la population testée ??? (et alors il n'y aurait pas de chute ou moins de chute les jours féries).
Vous touchez du doigt un point important qui se résume ainsi : les chiffres du gouvernement ne visent pas uniquement à décrire la réalité de l'évolution de l'épidémie, ils servent surtout à passer un message au peuple.
C'est déplorable parce que si dans ce "peuple" il existe une partie incapable d'additionner deux entiers, il existe surtout une grande majorité douée d'intelligence, capable de réfléchir et raisonner, comme vous.
Ainsi, en réflechissant, on voit donc effectivement l'effet "nombre de tests réalisés" sur la valeur du taux d'incidence.
Rappelez vous l'épisode Wauquiez, qui avait mis en place une campagne de tests importante , qui avait perturbée le ministre Veran et sa présentation des chiffres. En effet, si on multiplie par deux le nombre de personnes testées, on peut faire varier de plusieurs pourcents, voir plus de 10% la valeur de ce taux d'incidence, parce qu'on est plus proche de la réalité ! A l'époque , le ministre de la santé, expert en mensonge depuis des mois (masque, inutilité des des masques, tests, inutilité des tests, vaccins, vaccinodromes, ages des personnes à vacciner avec tel ou tel vaccin , j'en passe .....) , n'avait pas hésité à tancer la démarche de Wauquiez (ou Wauquiez lui même , en mauvais politicien qu'il s'avère être) en se plaignant que ça cassait tout son calcul de taux d'incidence.
Sauf qu'en réalité, vous et moi savons qu'en augmentant le nombre de personnes testées, Wauquiez se rapprochait plus de la réalité que le train train des tests de Veran. Et que la réalité était plutôt pire que les chiffres voulus par Veran.
Tout ca pour dire que votre constat est du même acabit que cette petite histoire de tests de Wauquiez et de son incidence sur la beauté de la courbe du taux d'incidence selon Veran.
Alors pour répondre à votre question:
oui , il s'agit bien de la totalité de la population, pas les quelques pourcents testés.
Donc oui , il faudrait à minima connaître le pourcentage de population testé (et il est extrêmement faible) pour mettre en perspective l'extrapolation de ce taux.
Par contre, on connaît aussi le taux de positivité au test, c'est à dire le pourcentage de tests positifs sur tous les tests : autour de 10% en ce moment pour le Rhône, autour de 8.5% pour la France, les deux en forte hausse.
Mais il y a fort à parier que sur le modèle de l'affaire des tests de Wauquiez, il y ai en réalité bien plus de 10% de la population positive, en particulier parce que les ados et post ados (certains jusqu'à 30ans passé, l'age mental n'est pas l'age physique) , ne font, dans leur grande majorité, aucun effort pour limiter la contamination, puisqu'ils sont porteurs contaminateurs non malades et que, pour respecter le modèle de l'ado ou post-ado de base, ils ne respectent pas ces règles.
"les opérations non urgentes sont déprogrammés"
Vraiment ?
Merci pour mes yeux !
Le taux passe de 550 à 447 ce jour ,le lundi de Pâques set très loin et les enfermeurs de lyon mag continuent la propagande de peur . Si les + de 70 ans ne veulent pas se faire vacciner c'est leur problème qu'ils en assument les risques.