Longtemps en "orange", le Rhône et plus largement la région Auvergne-Rhône-Alpes sont passés en vert juste avant le déconfinement. Même si le gouvernement n'a pas publié de nouvelles cartes de la situation de l'épidémie de coronavirus COVID-19, qu'en est-il actuellement ?
"Vert", "orange" ou "rouge" : pendant plusieurs jours, ces trois couleurs sur la carte de l'évolution de l'épidémie de coronavirus COVID-19 ont rythmé la vie des Français. Peu avant le déconfinement, une carte majeure a été publiée où le Rhône et Auvergne-Rhône-Alpes étaient passés en vert. Depuis, aucune carte n'a été publiée, même si le gouvernement en promet une nouvelle prochainement.
Néanmoins, en utilisant les données de Santé publique France, il est possible de déterminer dès maintenant le classement du département et de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Ce dernier est toujours "vert" pour plusieurs raisons.
Depuis fin février, "14 230 passages aux urgences pour suspicion de COVID-19 ont été enregistrés depuis le 24 février en Auvergne-Rhône-Alpes". Durant la semaine 19, on dénombre 575 passages aux urgences pour suspicion de COVID-19, soit 2,4% de l’activité totale dans les services d'urgence. Un pourcentage qui permet à la région de se maintenir en vert. Par ailleurs, cette donnée est également en baisse depuis la sixième semaine consécutive.
La pression baisse toujours en réanimation
Autres données prises en compte : le taux d'occupation des lits de réanimation par des patients COVID-19 en fonction des capacités avant l'épidémie. Pour qu'un département ou une région soit vert, il doit être inférieur à 60 %.
En Auvergne-Rhône-Alpes, avec 189 patients en réanimation, pour 556 lits en temps normal, le taux d'occupation est 34 % ce dimanche 17 mai.
Dans le Rhône, 85 patients sont en réanimation pour 202 lits, le taux d'occupation est de 42 % ce 17 mai.
En l'état actuel, le département et la région peuvent toujours être classés "vert", même si l'évolution des prochains jours pourrait remettre cette donnée en question. Une inversion de la courbe avant fin mai ou une augmentation de la pression aux urgences seraient synonymes de retour dans l'orange", voire le rouge, ce qui pourraient rendre difficile l'ouverture des restaurants. Les prochaines données d'ici la fin du mois seront donc particulièrement importantes.
On est toujours dans un jeu de probabilités à la noix. Deuxième vague ? Pas de deuxième vague ?
Quand on voit que les masques ne sont toujours pas obligatoires... Et les masques distribués par les mairies (et surtout celle de Lyon), ont-ils tous trouvé preneur ?
Il y a eu un rush au départ, mais après, il me semble que ça a été le désert...
Qu'en est-il ? Chaque foyer lyonnais a-t-il été chercher son masque lavable ? % ?
Y'a-t-il eu une "campagne" médiatique pour inciter chacun à la faire ? On a plus entendu les mots "serpillère" que "venez récupérer cet outil utile pour freiner la propagation".
Le mode de distribution par rendez-vous dans des lieux rarement connus et éloignés, est-il en cause ?
La mairie centrale a-t-elle bien étudié le truc ou "c'est pour la populace donc on s'en fout, l'important c'est que ça puisse servir de réponse aux futurs attaques de "vous n'avez rien fait" ?"
Et la distanciation ?
En France, officiellement c'est 1 mètre (pas pour des raisons scientifiques mais pour des raisons "pratiques"), en Irlande, pays très peu touché malgré la présence du pire foyer que sont les anglais juste à proximité, la distance est de 2 mètres.
Et les lyonnais ?
Les uns sur les autres dans des files de consommateurs samedi dernier dans le centre ville à côté des boutiques.
Sans masque pour la plupart.