Si le nombre de cas graves de COVID-19 diminue toujours dans les hôpitaux, en l'espace de deux semaines les cas suspects ont doublé chez SOS Médecins dans le Rhône et la région.
La pression continue de diminuer dans les hôpitaux et les services de réanimation accueillent de moins en moins de cas graves de COVID-19. Pourtant, si les bilans positifs s'enchaînent, d'autres chiffres indiquent que le virus circule toujours.
La suspicion double du côté de SOS Médecins
En l'espace de deux semaines, les cas suspects ont doublé chez SOS Médecins, selon Santé Publique France. Depuis fin juin, on constate une augmentation réelle et franche dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Durant la semaine 26, du lundi 22 et 28 juin, le taux d'actes médicaux SOS Médecins pour suspicion de COVID-19 était de 2,48 %. En semaine 27, du 29 au 5 juillet, ce taux passe à 3,40 %. Du 6 au 12 juillet, il continue de grimper pour atteindre les 5,49 %.
Dans le Rhône, le constat est identique : en semaine 26, il s'établit à 3,46 %, puis 5,17 % en semaine 27. Durant la semaine du 6 au 12 juillet, ce même taux d'actes médicaux SOS Médecins pour suspicion de COVID-19 est 7,36 %. Néanmoins, dans la région comme le département, le taux de passage aux urgences pour suspicion de COVID-19 reste inférieur à 0,60 % sur les trois dernières semaines.
Un taux d'incidence stable
Cette augmentation d'actes médicaux du côté de SOS Médecins se traduit également par une forte hausse du nombre de personnes testées ces derniers jours, plus de 40 000 en semaine 28. On constate alors un taux de positivité de 0,7 % qui reste stable dans le temps (entre 0,7 et 0,9 % sur les trois dernières semaines).
Le taux d'incidence, nombre de nouveaux cas sur une période donnée, reste lui aussi assez stable dans la région : 2,8 pour 100 000 habitants en semaine 26, 2,5 en semaine 27 et 3,5 en semaine 28. Dans le Rhône, sur ces mêmes périodes, il est respectivement de 5,5 pour 100 000 habitants, 5,4, puis 6,9. À titre de comparaison, dans la Mayenne, ce taux d'incidence grimpe à 50,76 pour 100 000 habitants durant les sept derniers jours, dépassant de peu le seuil d'alerte (50 pour 100 000).
L'hypothèse d'un virus qui continue de circuler à "bas bruit" dans la région Auvergne-Rhône-Alpes tend donc à se confirmer, tout comme le rappel de l'importance des gestes barrières et du masque pour contenir la situation.
Exactement, le virus circule toujours, et il faut garder le masque, en particulier si on est personne à risque donc :
1) âgé de plus de 60 ans
2) hypertension
3) indice de masse corporel de 30 ou plus ( poids(kg) / taille²(m) )
Rien que sur ces trois criteres , on a couvert l'essentiel de la surcharge des hopitaux.
Apres , qu'il y ai de plus en plus de cas détectés de covid, dans la mesure ou on commence à tester , alors que jusqu'à maintenant les tests étaient quasi absents, c'est logique. Ça ne veut pas dire que les hôpitaux vont etre engorgés.
Sauf si les personnes à risques ne portent pas de masque.
Mais tout le monde n'est pas un risque d'engorgement d’hôpitaux.
Pragmatisme = efficacité = sécurité !