La hausse, amorcée il y a dix jours, du nombre de patients touchés par la Covid-19 hospitalisés en Auvergne-Rhône-Alpes, se confirme selon les derniers chiffres publiés ce mardi soir.
Difficile de voir pour le moment une réelle remontée spectaculaire de la pression hospitalière liée à la Covid-19, pourtant, pour la première depuis mi-avril, les indicateurs repartent à la hausse depuis 10 jours. En effet, le nombre de patients hospitalisés à cause de ce coronavirus est passé de 242 le 23 août, le chiffre le plus bas depuis le pic de l'épidémie, à 309 aujourd'hui.
Dans le même temps, le nombre de malades en réanimation qui était tombé à 18 le 27 août est désormais de 36. Un niveau qui n'avait plus été atteint depuis mi-juin. À voir si cette tendance se confirme dans les jours à venir.
C'est en tout cas à cause de cette situation hospitalière, couplée aux différents indicateurs (taux d'incidence et taux de positivité notamment), que la préfecture du Rhône a mis en place le port du masque obligatoire à Lyon et Villeurbanne. “Il faut rappeler que le 15 mars, 50 personnes étaient en réanimation dans la région. Trois semaines plus tard, ils étaient plus de 750”, a insisté lundi Jean-Yves Grall, le directeur de l’agence régionale de santé.
A l'attention de tous les écolos débiles qui maintiennent les transports en commun alors qu'il faut les interdire et privilégier les transports en voiture:
Un car chinois, cas d’école de transmission aérienne du Covid
Des experts ont publié un article qui démontre comment un seul passager atteint du coronavirus a contaminé le tiers des occupants de son bus, lors d’un court trajet en début d’année.
Le système de climatisation du car faisait recirculer l'air à l'intérieur de l'habitacle et ne le renouvelait pas, ce qui a sans doute contribué à propager le virus dans tout le bus
En janvier, un passager infecté par le coronavirus et asymptomatique a contaminé le tiers de son autocar mal ventilé pendant un trajet de moins d’une heure. Il s’agit d’un nouvel indice que le coronavirus est très probablement transmissible par voie aérienne.
La thèse de la transmission du virus par l’air que chacun expire et inspire, plutôt que par les seules grosses gouttelettes expulsées par l’éternuement et la toux, était initialement négligée par les autorités sanitaires. Un revirement a été opéré cet été face à la pression de nombreux experts et une accumulation d’études sur la présence de particules virales dans des microgouttelettes en suspension dans l’air, éjectées par la simple parole.
Dans un article publié mardi par la revue médicale américaine Jama Internal Medicine, des experts des Centres chinois de lutte contre les maladies décrivent avoir interrogé et testé les passagers ayant été acheminés dans deux cars à un événement bouddhiste dans la ville de Ningbo, le 19 janvier, lors d’un trajet de 50 minutes (avec retour dans les deux mêmes autocars). Personne ne portait de masque.
Cercle d’infections étendu
Une personne sexagénaire, sans symptôme, était très probablement le cas index, car elle avait eu des contacts auparavant avec des gens de Wuhan, où l’épidémie a démarré. Elle était assise du côté droit dans une rangée au milieu du car numéro 2, entre deux autres passagers.
Au total, 23 autres passagers de ce car ont été contaminés, sur 68 personnes. A l’inverse, aucune infection n’a été relevée dans le car numéro un, identique.
Ce qui est notable est que le cercle d’infections était bien plus étendu que les quelques rangées autour du sexagénaire, avec des gens contaminés à l’avant et à l’arrière du car: si le virus n’était transmis que par des grosses gouttelettes, le cercle aurait été plus réduit puisque celles-ci retombent généralement dans un périmètre d’un ou deux mètres.
«Hautement transmissible»
En outre, le patient index n’avait pas de symptômes au moment des trajets, donc il ne toussait pas. Le système de climatisation du car faisait recirculer l’air à l’intérieur de l’habitacle et ne le renouvelait pas, ce qui a sans doute contribué à propager le virus dans tout le bus, concluent les auteurs.
«Cette enquête suggère que, dans des environnements clos où l’air est recirculé, SARS-CoV-2 est un pathogène hautement transmissible», écrivent-ils.
Leur étude minutieuse, qui comprend un plan du car avec la position de chaque personne contaminée, s’ajoute à d’autres allant dans le même sens. C’est notamment le cas de multiples contaminations entre tables dans un restaurant de Canton, là encore sans doute permises par un système de ventilation ne renouvelant pas l’air intérieur.
J'imagine qu'en parlant d'écolos vous chercher à cibler le maire ou le président de la Métropole : c'est le préfet qui peut prendre ce genre de mesure... De plus, les bus lyonnais disposent d'un renouvellement de l'air extérieur, et le masque est obligatoire. C'est bien beau de faire des copiés-collés, mais encore faut-il lire les textes en question...
Je ne pense pas que cette personne soit dans une démarche de compréhension des causes réelles par rapport aux effets qu'il voit.
Exemple : avoir l'idée de "c'est la faute aux écolos" et prendre un exemple avec une climatisation, qui est tout sauf écologique.
Il aurait pu prendre l'exemple des aérations naturelles dans les immeubles qui vont d'appartements en appartements... ça arrive hélas...
La pollution tue plus que le coronavirus?!!? Arrêtez avec vos voitures et votre virus.... Vis ta vie et si tu as peur reste chez toi!!
je voudrais savoir pourquoi le port du masque n'est pas obligatoire à Vénissieux et Vaulx-en-Velin où il y a une forte population qui de plus a souvent pas respecter les distanciation et tous les gestes évidents
Je suis passé ce matin place Gabriel Péri, si la commune veut se faire de l'argent avec les amendesà 135 € pour le non port du masque il faut vite y aller....mais personne !