Les mesures de confinement ont eu un impact “positif” sur la pollution de l'air selon un premier bilan dressé par Atmo.
Atmo France a publié ce vendredi un premier bilan de l'impact des mesures de confinement sur la qualité de l'air. Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, selon Atmo : “En comparaison à la situation pré-confinement, les concentrations en NO2 ont baissé de 45% entre le 11 et 19 mars 2020 (confinement mis en place le 17 mars), du fait de la limitation de trafic routier. Les concentrations en particules fines PM10 sont également en baisse d’environ 30% au niveau des axes routiers. Toutefois, les concentrations en PM10 hors zone de trafic (fond urbain) n’affichent pas de nettes variations”.
Au niveau national, le confinement a eu “un impact positif sur la qualité de l’air”, écrit l'agence. On observe cependant dans certains zone du territoire français, comme c'est le cas dans le Rhône, ce qui s‘apparente à un épisode de pollution printanier : augmentation des températures, absence de vent et ensoleillement, qui ont pour conséquence la formation de particules fines dans l’atmosphère, issues notamment de sources agricoles et chauffage au bois”. C'est notamment le cas de l'ozone comme vous l'expliquait Lyon Capitale en début de semaine (voir ci-dessous).