Le maire de Villeurbanne, Cédric Van Styvendael, juge "insupportable pour les habitants de Villeurbanne, 19e ville de France, de devoir attendre des mois pour avoir accès au vaccin !". Un deuxième centre de vaccination était prêt à ouvrir lundi dans la ville de 150 000 habitants. Son ouverture a été reportée.
Un deuxième centre de vaccination était prêt à ouvrir à Villeurbanne lundi, au Centre Culturel et de la Ville Associative (CCVA). "Or, à trois jours de l’ouverture des prises de rendez-vous en ligne, la préfecture et l’Agence Régionale de Santé viennent d’informer la Ville que cette ouverture serait repoussée dans un premier temps à mi-février et peut-être plus tard encore, du fait d’un manque de doses de vaccins au niveau national", explique la ville de Villeurbanne.
"Cette annonce est incompréhensible et inadmissible ! En lien étroit et quotidien avec la préfecture et les autorités sanitaire locales, nous sommes engagés depuis de nombreux mois dans la lutte contre la Covid-19. Avec un seul et unique objectif : protéger les personnes les plus fragiles et les plus exposées. En quelques jours, nous avons déployé tous les moyens logistiques et humains pour accompagner la stratégie du ministère de la Santé et aujourd’hui, on nous met devant le fait accompli : il n’y pas de vaccins", regrette Cédric Van Styvendael, maire de Villeurbanne.
"Au rythme de vaccination actuel, il faudrait plus d’un an pour vacciner tous les Villeurbannais de plus de 75 ans. Dans ces conditions, je demande au ministre de la Santé de m’indiquer le nombre précis de doses qui seront livrées dans les semaines qui viennent pour chaque centre de vaccination, pour pouvoir anticiper l’organisation et donner une visibilité à celles et ceux qui nous interrogent quotidiennement. Il est insupportable pour les habitants de Villeurbanne, 19e ville de France, de devoir attendre des mois pour avoir accès au vaccin", conclut le maire de Villeurbanne.