La circulation du virus est importante dans les Alpes-Maritimes et un reconfinement local a été envisagé. Quelle est la situation à Lyon ce lundi matin, jour de rentrée scolaire ?
Pendant de longues semaines, fin octobre et au mois de novembre, la région Auvergne-Rhône-Alpes était la plus touchée par la circulation du virus. Notamment dans les trois départements suivant : le Rhône, la Loire et l'Isère. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. D'autres régions sont beaucoup plus touchées, actuellement, qu'AURA. Notamment PACA et le département des Alpes-Maritimes.
La circulation du virus à un instant t sur un territoire se mesure grâce au taux d'incidence. C'est un indicateur clé. Le taux d'incidence détermine le nombre de cas positifs sur les 7 derniers jours pour 100 000 habitants. Sur une semaine glissante. C'est un très bon moyen de mesurer le degré de circulation du virus à un instant t sur un territoire. D'après les dernières données dont nous disposons, des données stabilisées s'arrêtant au jeudi 18 février, le taux d'incidence est de 179 en moyenne (-8 en six jours) dans la région Auvergne-Rhône-Alpes (-51 en 25 jours). Les chiffres de Santé publique France prennent en compte la période du vendredi 12 février au jeudi 18 février. Ce taux d'incidence, actuellement donc inférieur à 200 dans la région, était supérieur à 800 pendant deux semaines début novembre...
A titre de comparaison, il est actuellement de 556 dans les Alpes-Maritimes et de 331 dans les Bouches-du-Rhône.
Pour l'instant, pas d'explosion de nouveaux cas dans la région. Malgré l'arrivée des variants. Le nombre de nouveaux cas de coronavirus est même en baisse depuis le 25 janvier dans la région. Comme le montre le graphique.
La Drôme et le Rhône, les départements les plus touchés
Dans la région, la Drôme et le Rhône sont les deux départements de la région les plus touchés. Mais bien loin du niveau des Alpes-Maritimes.
- Drôme : 226 (stable en six jours)
- Rhône : 211 (stable en six jours)
- Ain : 190
Le variant ne va pas faire exploser le nombre de nouveaux cas. Il va devenir majoritaire sur les cas détectés, mais ne va pas ajouter de nouveaux cas en plus.
Ce qui va ajouter des cas, c'est le beau temps et la météo printanière qui engendre des sorties et le relâchement sur les gestes barrières.
Rien que hier dimanche 21/02 ou il faisait pas loin de 20°c et un grand soleil, la fréquentation du parc de la tête d'or a explosé par rapport aux week end froids et pluvieux des semaines précédentes.
De plus, s'ajoute à cette météo qui met tout le monde dehors, un évident relâchement sur les masques.
Là aussi , au parc de la tête d'or, on n'a plus la majorité des passants avec le nez dans le masque. C'est l'inverse hier.
je pense que ce week end du 20 et 21 février fera date comme point de départ d'une hausse conséquente des contaminations, qui sera due au relâchement généralisé, pas au variant (même si naturellement , il y aura de plus en plus de variant en proportion)
Les scientifiques qui annoncent que les variants sont plus contaminants (dont apparemment plus résistant aux éléments naturels), ne sont-ils pas alors en contradiction avec votre commentaire qui annonce qu'il n'y aura pas plus de contaminations avec les variants ?
je vous renvoie sur les constats depuis mars sur le nombre de contaminés . Il se passe exactement ce que j'écrivais le 22 février, il y a 15 jours . A savoir , le variant anglais remplace la souche présente mais il ne s'ajoute pas.
En réalité, tous les épidémiologistes savent qu'il y a une concurrence entre les variants d'un virus, et que le plus fort gagne, mais cela ne signifie pas qu'il y a plus de malade pour autant, car vous n'attraperez qu'un seul variant du virus, pas les deux. Donc aujourd'hui , vous allez attraper la version anglaise , mais ce virus que vous attrapez a supplanter le virus d'origine , que vous auriez attrapé il y a un mois. C'est ce qu'expliquent CERTAINS scientifiques .
Donc oui , pour répondre à votre remarque tous les scientifiques n'ont pas raison et tous ne comprennent pas la situation de manière clairvoyante. Evidemment du reste, c'est absolument évident qu'il n'y a pas "les scientifiques " mais "des scientifiques" avec de très grandes variantes de compréhension de épidémie en cours. J'ai pour ma part trouvé l'idée que le virus le plus fort gagne plutôt logique et séduisante.
De plus, il faut faire la part des choses.
La communication gouvernementale est marquée depuis un an par la peur : celle qu'elle doit inspirer au commun des mortels, et celle qi transpire de la part des dirigeants. Mais la science n'a pas de sentiment. Donc il faut bien faire le tri entre interpretation scientifique et communication grand public ou pour simplifier, les dirigeants préfèrent vous prendre pour un gogo , parce qu'ils s'adressent à la masse, et que dans cette masse, il y a quand meme quelques crétins jaunes complotistes anti masque anti vaccin et pro trump 🙂 Ce qui signifie que les communications gouvernementales ne sont pas le meilleur point de vue pour comprendre ce qui se passe . Elles sont une vision déformées dont l'objectif est de faire peur donc pas de dire la réalité.
La réalité c'est que si nos dirigeants avaient été meilleurs, ils auraient réussi à acheter plus de vaccin, à les faire livrer plus vite en plus grand nombre et à les injecter en masse. C'est ce qui aurait du etre fait depuis debut février. C'est ce que vient de réaliser début mars dans son discours castex : il faut vacciner massivement et le plus vite possible. Mais d'autres pays (USA Israel ou UK) font beaucoup mieux que nous dans ce domaine. Et cette lenteur et cette inefficacité de nos fonctionnaires va nous couter un "pognon de dingue"