Le Rhône a été placé en "surveillance renforcée" jeudi dernier. "Si et seulement si la situation continue de se dégrader", de nouvelles mesures seront prises, avait annoncé Jean Castex. Le point une semaine plus tard à Lyon et dans le Rhône.
Comme 19 autres départements français, le Rhône a été placé jeudi dernier en "surveillance renforcée". Car la situation sanitaire s'est "dégradée", dixit le Premier Ministre, Jean Castex. Le Premier ministre a demande aux Préfets des départements concernés, dont celui du Rhône, de concerter les élus locaux et d'envisager "des mesures de freinage proches de celles mises en place à Nice et Dunkerque". A Nice et à Dunkerque, un confinement a été acté lors de deux week-ends. "Nous ferons un point au terme de ces concertations la semaine prochaine et nous déciderons alors, si et seulement si la situation continue de se dégrader, de prendre des mesures renforcées qui entreront en vigueur à compter du week-end du 6 mars", a ajouté le Premier ministre.
La semaine est passée et le Premier ministre tient une nouvelle conférence de presse ce jeudi 4 mars à 18h. Finalement, le gouvernement aurait seulement décidé de confiner le week-end le département du Pas-de-Calais, très touché, mais ni Paris, ni l'Ile-de-France, ni aucun autre des 20 départements placés sous surveillance renforcée, a indiqué une source gouvernementale à l'AFP. Pas de reconfinement le week-end en masse, mais des mesures supplémentaires pourraient tout de même être adoptées dans certains départements sous surveillance renforcée, notamment dans les lieux de brassage.
A Lyon, la situation n'est toujours pas alarmante
A Lyon et dans le Rhône, la situation n'est toujours pas alarmante. La circulation du virus est toujours largement inférieure au pic de la 2e vague, fin octobre et début novembre 2020. Les décideurs ont notamment les yeux rivés sur le taux d'incidence. C'est un indicateur clé. Le taux d'incidence détermine le nombre de cas positifs sur les 7 derniers jours pour 100 000 habitants. Sur une semaine glissante. C'est un très bon moyen de mesurer le degré de circulation du virus à un instant t sur un territoire.
Dans le Rhône, d'après les dernières données stabilisées dont nous disposons, s'arrêtant au dimanche 28 février, le taux d'incidence est de 235. Les chiffres de Santé publique France prennent en compte la période du lundi 22 février au dimanche 28 février. A titre de comparaison, ce taux d'incidence était supérieur à... 800 dans le Rhône pendant 15 jours au pic de la 2e vague, début novembre 2020.
Pas de hausse sensible du nombre de cas à Lyon
Le taux d'incidence est actuellement de 235. Une semaine avant, le 21 février, ce taux d'incidence était de 222 dans le Rhône. Une semaine encore avant, le 14 février, il était de 209. Et une semaine encore avant, le 7 février, le taux d'incidence était de 236. Et il y a un mois pile, le 28 janvier, il était de 234 dans le Rhône... exactement comme aujourd'hui. Le graphique ci-après montre bien l'évolution du nombre de cas positifs dans le département. On voit bien le pic en novembre (par rapport à la moyenne française) et la situation actuelle. Où il y a une légère remontée depuis quinze jours mais pas d'explosion dans le département.
En restant factuel, d'après les dernières données dont nous disposons, le virus circule largement plus dans trois autres régions :
- PACA : taux d'incidence de 362 (-11 en six jours)
- Hauts-de-France : taux d'incidence de 342 (+23 en six jours)
- Ile-de-France : taux d'incidence de 331 (+29 en six jours)
- et donc AURA : taux d'incidence de 195 (+7 en six jours)
Lire aussi : Coronavirus à Lyon : sous surveillance renforcée, le Rhône va échapper au confinement ce week-end
Vacciné hier, 1ere injection Pfizer , Gerland, organisation au top, personnel accueillant , efficace.
seul bémol, manque un petit café après le vaccin pour attendre les 15 mn avant de partir.