Deux sénateurs du Rhône demandent la nationalisation de l'usine Famar à Saint-Genis-Laval. Cette dernière, en redressement judiciaire, produit de la Nivaquine à base de chloroquine. Il ne s'agit néanmoins pas du Plaquénil, hydroxychloroquine, défendu par le professeur Raoult dans le cadre de l'épidémie de coronavirus COVID-19.
Les sénateurs du Rhône Annie Guillemot et Gilbert-Luc Devinaz ont adressé un courrier au ministre de la Santé Olivier Véran pour lui demander la nationalisation de l'usine Famar à Saint-Genis-Laval, près de Lyon. L'entreprise est en redressement judiciaire depuis près d'un an et produit de la Nivaquine, un médicament à base de chloroquine. Il ne doit cependant pas être confondu avec le Plaquénil, hydroxychloroquine, le médicament mis en avant par le professeur Raoult pour lutter contre le coronavirus. Ce dernier est un dérivé de la chloroquine.
"Nous demandons que le gouvernement prenne une décision immédiate compte tenu de l’urgence sanitaire actuelle. Il nous apparait nécessaire que la nationalisation de cette entreprise soit envisagée dans les meilleurs délais.", précisent les sénateurs dans leur courrier.
En 1988, pour contrer le paludisme en Afrique de l'Ouest, utilisateur de la chloroquine, je ne pensais pas en entendre parler 32 ans plus tard et de ses effets secondaires importants !