Si la situation sanitaire s'améliore dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, le coronavirus fait encore des ravages cette semaine du 12 novembre. Dans les EHPAD, le nombre de clusters a explosé.
Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes comme dans le reste de la France, la circulation du coronavirus ralentit. Les hôpitaux estiment que le pic de cette deuxième vague est désormais franchi. Cette semaine du 12 au 19 novembre, les indicateurs que sont le taux d'incidence et le taux de positivité se sont améliorés. Le nombre de nouveaux clusters identifiés, lui, a explosé, la grande majorité se trouvant dans des EHPAD de la région.
D'après les données de Santé publique France arrêtées au 13 novembre dernier, 188 nouveaux clusters ont été recensés cette semaine dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Un chiffre qui a plus que doublé par rapport à la semaine précédente où "seulement" 79 nouveaux clusters avaient été signalés. Information alarmante, sur ces 188 nouveaux clusters, 122 se trouvent dans des EHPAD. Soit 65% des signalements. A ceux-ci s'ajoutent 27 clusters détectés dans des établissements médico-sociaux pour personnes en situation de handicap, la grande majorité concernant des résidences seniors pour personnes âgées.
Ces chiffres reflètent bien la vulnérabilité des EHPAD depuis le début de l'épidémie de coronavirus. Sur les 415 clusters actifs recensés dans la région au 13 novembre - les 188 nouveaux clusters compris, donc - 240 se trouvent dans des EHPAD, soit 55%. D'après Santé publique France, ces clusters comptent en moyenne 36 cas. Dix-huit d'entre eux ont débordé hors du cluster initial.
Début septembre, les personnes âgées étaient relativement épargnées par le coronavirus. La situation s'est brutalement détériorée début novembre. D'après Santé publique France, sur le mois de novembre, la proportion de personnes infectées par le coronavirus et âgées de plus de 70 ans est passée de 8% début novembre à 20% cette semaine.
ça devrait aussi faire repenser l'orientation liée au commerce, que sont les EHPAD.
A cause du système monétaire, les "vieux" sont envoyés dans ces centres parce que "les familles n'ont plus le temps de s'occuper de leurs vieux (le travail étant trop prenant)", et parce que le système de soins parfois nécessaire, est "trop loin" parce qu'on a rationalisé (rentabilisé) les lieux de soins.
Loin des yeux, loin du coeur.
Les clusters ds les epadh sont véhicules par les soignants car nous n avons plus le droit de voir nos aînés depuis 2 mois.
Ou sont les tests ?
Le minimum serait de tester à chaque entrée des soignants sur leur lieu de travail afin d éviter les contaminations massives de nos aînés.