"Le retour à une vie plus normale est en vue", a expliqué ce mercredi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, évoquant "un horizon de plus en plus proche : peut-être, nous l'espérons, dès la mi-avril". Toutefois, si l'horizon se dégage quelque peu à moyen terme, il reste bien bouché à court terme. Et le mois de mars sera encore difficile.
"Le retour à une vie plus normale est en vue, les lieux qui font notre vie sociale rouvriront, c'est un horizon au bout du tunnel que nous devons avoir en vue", a expliqué le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, ce mercredi. "Il s'agit d'un horizon de plus en plus proche : peut-être, nous l'espérons, dès la mi-avril, auquel nous nous préparons", a-t-il ajouté.
Toutefois, si l'horizon se dégage quelque peu à moyen terme, il reste bien bouché à court terme. Le mois de mars s'annonce très compliqué et la circulation du virus reste importante dans nombre de départements français, laissant craindre à l'annonce de nouvelles restrictions ce jeudi. L'hypothèse de confiner le week-end certains territoires est clairement sur la table.
Des approches désormais ciblées, territoire par territoire
"Nous menons une concertation avec les élus locaux, avec les acteurs territoriaux, afin que des mesures supplémentaires - si elles s'avèrent nécessaires - puissent être prises dans les meilleurs délais", a également souligné Attal. Sont notamment concernés les 20 départements placés sous surveillance renforcée jeudi dernier, dont le Rhône et la Drôme dans la région.
"Nous maintenons une approche qui est graduée, qui est ciblée, territoire par territoire", dixit Attal, appelant à "tout mettre en œuvre pour empêcher que la situation ne fasse tache d'huile dans les zones les plus préservées par l'épidémie" et prendre "toutes les mesures nécessaires au moment où elles sont nécessaires dans cette situation".
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Ce gouvernement a la crédibilité d'un bulot !