Le match entre l’Olympique lyonnais et la Juventus Turin serait le “match zéro” de la contamination du coronavirus dans le Rhône selon un médecin lyonnais.
Dans un article publié sur le site internet de la fédération des médecins de France, le docteur Marcel Garrigou-Garndchamp, qui exerce dans le 3e arrondissement a fait le lien entre le nombre de cas de coronavirus dans le Rhône et la tenue du match entre l'OL et la Juventus Turin le 26 février dernier à Décines. “Ceux qui défendaient le maintien du match, avec la venue de 3 000 Tifosi à Lyon argumentaient en précisant que « Turin n’est pas la Lombardie » ce qui est une ânerie pour ceux qui s’intéressent au foot, le club de Turin drainant des supporters dans toute l’Italie voire même au-delà ! Exactement deux semaines plus tard (le 12 mars), on assistait à une « explosion » des cas de Covid-19 sur le Rhône”, déplore-t-il.
Le praticien fait un lien avec le match Atalenta Bergame/Valence qui s'est tenu le 19 février à Milan et considéré comme une “bombe biologique” de l'autre côté des Alpes. “C’est à partir du 4 mars, soit 15 jours après la rencontre, que la courbe du nombre de cas de la ville Lombarde de Bergame a explosé, la ville devenant la plus touchée d’Italie par l’épidémie”, écrit-il en citant plusieurs spécialistes italiens.
Et de conclure : “une semaine plus tard, la France n’a pas su tirer les leçons de l’exemple Italien ! Imprévoyance, incompétence ou simple vanité, la France étant toujours persuadée qu’elle jouit du meilleur système de santé au monde, oubliant que même le meilleur système de santé peut se voir dépassé en moyens et personnels par un afflux de patients en même temps sur une courte période !”
Avant la rencontre de Ligue des champions de l'OL, Christophe Quiniou et Laurence Fautra, les maires de Meyzieu et Décines, où se situe le Groupama Stadium, avaient demandé aux autorités d'interdire le déplacement à Lyon des supporters de la Juventus Turin au non “du principe de précaution”.
Mais selon l’ARS, citée par Le Parisien : “Dans les 14 jours qui ont suivi le match du 26 février (soit du 26 février au 11 mars), les investigations menées individuellement pour chaque cas de Covid-19 confirmé biologiquement n’ont pas mis en évidence de cas en lien avec le match”.
Coronavirus à Lyon : des résultats encourageants sur les dernières 24H ? (graphiques)
Ce n'est pas pour rien que le gouvernement #LREM craint les procès (voir article dans Le Monde).
L'utilisation de monnaie ne protège pas, mais tue.
C'est toujours comme ça.
Présence au match - à l’entrée, gel hydroalcoolique confisqué
Positive COVID
Merci Gégé, merci Jean-Mi