La campagne de vaccination ralentit en France. Si le nombre d'injections quotidiennes est assez stable en moyenne ces derniers jours (environ 600 000 en France chaque jour), le rythme des premières injections est en chute libre. Et ce alors que le variant Delta gagne du terrain...
Dans les Landes, ce jeudi, le Premier Ministre Jean Castex s'est inquiété du fort ralentissement du nombre de rendez-vous pour les 1ères injections de vaccin en France. "Nous vaccinons 200.000 personnes par jour" en primo-injection, "c'est trop peu", a-t-il lancé. "On a fait beaucoup mieux, on doit faire beaucoup mieux", a-t-il ajouté.
Le journaliste du Parisien, Nicolas Berrod, met à jour quotidiennement des graphiques sur l'évolution de l'épidémie en France. La baisse des 1ères injections est criante ces derniers jours en France, passant de 400 000 en moyenne par jour à "seulement" 250 000 (voire graphique ci-dessous)
Jean Castex dans les Landes, à propos des primo-injections quotidiennes qui sont passées de 400 000 à moins de 250 000 en un mois : "C'est trop peu, on a fait beaucoup mieux et on doit faire beaucoup mieux." 💉 #Covid19 pic.twitter.com/C7kN5Fx60e
— Nicolas Berrod (@nicolasberrod) June 24, 2021
Ainsi, sur la journée du mardi 22 janvier, 216 937 premières doses ont et lieu et 459 742 deuxièmes doses. Au total, au 22 juin, 32 441 194 personnes ont reçu au moins une dose de vaccin (soit 48,4 % de la population totale et 61,8 % de la population majeure) et 19 196 147 personnes sont complètement vaccinées.
Par classe d'âge, en France :
- 74 % des + de 75 ans sont complètement vaccinés (83 % ont reçu au moins une dose)
- 61 % des 60-74 ans sont complètement vaccinés (80 % ont reçu au moins une dose)
- 35 % des 50-59 ans sont complètement vaccinés (66 % ont reçu au moins une dose)
- 15 % des 18-49 ans sont complètement vaccinés (45 % ont reçu au moins une dose)
La circulation du virus très basse en France actuellement mais...
La vaccination ralentit et l'inquiétude monte avec la progression du variant Delta. Alors, pour l'instant, le nombre de nouveaux cas reste très bas en France. Environ 2000 nouveaux cas positifs par jour. C'est très peu. Mais au Royaume-Uni, par exemple, où le variant Delta est beaucoup plus présent actuellement, le nombre de nouveaux de cas est remonté à environ 10 000 par jour.
Treize jours après le croisement des courbes, le nombre de cas quotidiens au Royaume-Uni est désormais quasiment cinq fois plus élevé que celui en France. #Covid19 pic.twitter.com/gjm7AnZ0c1
— Nicolas Berrod (@nicolasberrod) June 23, 2021
Un variant Delta plus contagieux et qui va forcément gagner du terrain dans l'Hexagone pendant l'été. "Le variant Delta représente 9 à 10 % des contaminations en France", expliquait le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, mercredi. Contre environ 4% la semaine dernière. "Il y a une vigilance absolue" sur le variant Delta qui "doit nous préoccuper". "On voit ce qui se passe au Royaume-Uni, on voit que ça peut aller très vite", a-t-il ajouté.
"Il y a une menace mais on a une arme : la vaccination", lance Attal. "Ayez peur du virus mais n'ayez pas peur du vaccin", renchérit le Premier Ministre, Jean Castex.
Dans les Landes, le variant Delta (indien) représente 70% des nouvelles contaminations
La situation est notamment inquiétante dans les Landes. "Ce variant indien représente près de 70 % des contaminations dans les Landes" a insisté mercredi Gabriel Attal. "La situation des Landes, il ne faudrait pas qu'elle préfigure le développement du variant Delta", a l'échelle national a ajouté le Premier ministre Jean Castex, en déplacement à Mont-de-Marsan, ce jeudi. "Nous allons déployer un plan d'action, une opération forte, pour les sept jours à venir" dans les Landes. "Si des circonstances locales le justifient, nous pourrions différer la levée des mesures d'allégement de jauge", a prévenu le Premier Ministre.
Lire aussi : Coronavirus : le variant Delta progresse en France, entre vigilance et inquiétude du gouvernement
A noter qu'il y a une vraie difference d'efficacité entre d'un coté pfizer biontech/ moderna et astra zeneca de l'autre , quand il s'agit du variant indien.
Le premier étant largement plus efficace que le second, lequel second est largement majoritaire au royaume uni alors qu'il est minoritaire en France.
nous allons avoir un vrai probleme de comportement avec les jeunes. Et il faudra arreter de mettre sur le meme plan des sentiments et des faits. Plus de pragmatisme et moins de lamentation (on est stygmatisé et gna gna gna) pourrait nous eviter des milliards de dette supplementaire en arret de travail pour cas contact.
Je rappelle que le cas contact est typiquement un parent mono vacciné ou completement vacciné , n'est pas positif au covid , et se voit offert un arret de travail de 17 jours minimum.
Ce qui veut dire qu'Ameli n'a rien changé à ses procédures d'avant vaccin.
Ameli ignore completement le statut vaccinal des cas contact, Ameli ignore complètement le niveau de maladie des vaccinés positif (qui ne vont quasi jamais à l'hosto et jamais aux urgence, c'est un peu pour ca que le vaccin fonctionne, sinon on aurait pas depensé des dizaines de milliards d'euros à rembourser dans les decennies à venir....) et avec la propagation certaine du variant indien (je connais deux personnes à lyon qui ont un jeune à la maison positif au varian indien depuis samedi et mardi) on va se retrouver avec des dizaines de milliers de personnes payées par ameli pendant 17 jours , rien que dans la région.