Les chiffres en date de ce jeudi 14 janvier font état d'un faible nombre de contaminations au coronavirus dans les établissements scolaires de l'académie de Lyon. Face au variant britannique du coronavirus, le protocole sanitaire scolaire sera renforcé à partir de ce lundi.
La situation épidémique est rassurante dans l'académie de Lyon d'après le point sanitaire hebdomadaire en date du 14 janvier. Sur les 2674 établissements scolaires que compte l'académie, répartis dans les départements du Rhône, de la Loire et de l'Ain, aucun n'est fermé. Sur les sept derniers jours, 164 cas de coronavirus ont été recensés, en très grande majorité chez des élèves. Plus précisément, 146 élèves ont été testés positifs au coronavirus cette dernière semaine ainsi que 18 enseignants. Des chiffres particulièrement faibles au regard des 638 000 élèves et des 44 481 enseignants de l'académie de Lyon.
Au niveau national, seuls 22 établissements scolaires sont fermés sur 61 500, dont 20 écoles, un collège et un lycée. L'académie d'Aix-Marseille recense à elle seule 8 fermetures, Grenoble et Créteil 3 chacune. La proportion d'élèves et de membres du personnel infectés est supérieure à celle de l'académie de Lyon : 0,06% des élèves ont été testés positifs au coronavirus sur les sept derniers jours au niveau national (contre 0,03% dans l'académie de Lyon) et 0,09% des enseignants (contre 0,02%).
L'arrivée prochaine du variant britannique du coronavirus pourrait cependant changer la donne. Le gouvernement a décidé d'instaurer un couvre-feu à 18h à compter de ce samedi 16 janvier sur l'ensemble du pays, tout en maintenant ouverts les établissements scolaires. Le protocole sanitaire a été à nouveau renforcé, en particulier concernant les cantines. Les lycées garderont le système actuel de présentiel et de distanciel en alternance au-delà du 20 janvier. Les cours d'EPS "en lieu fermé" sont suspendus jusqu'à nouvel ordre. Le gouvernement a également annoncé le déploiement d'un million de tests dans les écoles, collèges et lycées de France d'ici les vacances de février. La situation reste sous étroite surveillance dans les établissements scolaires, dans la crainte de voir déferler une vague de contaminations à la variante britannique du coronavirus.