Le démarrage poussif de la campagne de vaccination se télescope, en ce début d’année, avec l’apparition de variants du virus de la Covid-19 qui font planer la menace d’une reprise épidémique. Et donc d’un troisième confinement. Analyse et décryptage.
L’année 2020 s’était achevée sur une note d’espoir. L’Agence européenne des médicaments autorisait, à la veille de Noël, le vaccin Pfizer-BioNTech. À quelques heures du passage à la nouvelle année, les premières vaccinations débutaient dans des maisons de retraite françaises. Mais l’année 2021 a commencé par une douche froide. L’apparition de mutations du virus de la Covid-19 a changé l’équation. Des variants émergent un peu partout dans le monde : Angleterre, Brésil ou Afrique du Sud. Ils ont en commun d’être plus contagieux et certains pourraient saper la couverture vaccinale ou l’immunité acquise par une infection précédente. En Angleterre, la circulation d’un variant 50 à 60 % plus contagieux que la souche originelle a contraint le gouvernement à reconfiner face à la saturation de son système hospitalier. La plupart des pays européens ont imité les Britanniques par prévention ou en réaction à une vague épidémique qui monte. La France échappe jusqu’à présent à ce scénario catastrophe, mais pour combien de temps encore ? Le retour à la case confinement n’est plus qu’une question de jours. Il pourrait être décrété début février.Le variant anglais circulera majoritairement en France en mars
Sur le territoire national, la dynamique épidémique reste stable. La période tant redoutée des fêtes de Noël a été sans conséquence dramatique sur la circulation du virus. Le taux d’incidence reste élevé sur la moitié est de la France, mais juste en dessous du seuil d’alerte maximale.Il vous reste 80 % de l'article à lire.
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