Avec des taux d’incidence records, la métropole lyonnaise s’est trouvée au cœur de la seconde vague de l’épidémie de coronavirus. Les transferts et la multiplication par deux des places en réanimation ont permis d’absorber le choc. Mais si la décrue s’opère et que le déconfinement est engagé, le virus circule encore activement.
La région Auvergne-Rhône-Alpes est indéniablement l’épicentre de la deuxième vague de Covid-19 en France. Au plus fort de la reprise épidémique, les sept départements où le taux d’incidence était le plus élevé en France (le nombre de cas positifs pour 100 000 personnes) se situaient sur le territoire régional. La Loire et la Haute-Savoie ont allègrement dépassé la barre des 1 000 que le Rhône a frôlée début novembre quand la moyenne nationale n’a connu un pic qu’à 500. Deux semaines après l’entrée en vigueur du reconfinement, le plafond a été atteint et la décrue s’amorce.Il vous reste 88 % de l'article à lire.
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