Si les universités s’étaient préparées à l’éventualité de devoir basculer leurs enseignements en distanciel, le confinement perturbe les étudiants comme les enseignants. Le système de visioconférence s’est amélioré, mais a ses limites. Surtout que ce confinement, à la différence du premier, intervient en début d’année. Une situation affectant particulièrement les premières années qui débutent leur cursus universitaire à distance.
En mars dernier, la Covid-19 avait pris de court le monde universitaire obligé de se confiner dans la précipitation et dans une forme de système D. Les étudiants avaient fini leur année dans leur chambre de cité universitaire ou chez leurs parents derrière leur écran et dans la confusion. La rentrée de septembre a, elle aussi, été atypique : gestes barrières, distanciation sociale, mélange de cours à distance et en amphithéâtre. Avec en suspens la menace d’une épidémie colportée aux premiers jours de sa reprise par la population étudiante. Si les jeunes ont été les plus touchés aux mois de septembre et d’octobre, les protocoles sanitaires des universités ont plutôt tenu et aucun cluster n’a été identifié. Les jours passant, la menace s’est précisée jusqu’au confinement du 30 octobre.Il vous reste 86 % de l'article à lire.
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