La propagation du virus maintient son allure et le nombre de cas continue d'augmenter à Lyon, dans la Métropole de Lyon et dans le département. Le Rhône est l'un des départements les plus touchés par la reprise épidémique dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.
La circulation du virus à l'instant t sur un territoire se mesure grâce au taux d'incidence. Un indicateur clé, qui détermine le nombre de cas positifs sur les 7 derniers jours pour 100 000 habitants sur une semaine glissante.
Dans le département du Rhône, d'après les derniers chiffres stabilisés au dimanche 26 décembre, le taux d'incidence est de 1010,5 cas positifs pour 100 000 habitants (les données prennent donc en compte la période entre le lundi 20 décembre et le dimanche 26 décembre) soit très au-dessus de la moyenne nationale qui s'élève à 760,3 cas positifs pour 100 000 habitants. Ce taux était de 982, 8 dans le département selon les données prises entre le dimanche 19 décembre et le samedi 25 décembre.
208 000 personnes positives en France
Mercredi 29 décembre, le ministre des solidarités et de la santé, Olivier Véran, a fait un point sur le nombre de cas détectés pendant les 24 heures qui ont précédé son annonce. 208 000 personnes avaient ainsi été testées positives au covid-19 en France. Un record.
Inéluctablement, cette hausse du nombre de cas, à mettre en lien avec l'arrivée du variant Omicron dans le Rhône, renforce la pression mise sur les hôpitaux. Notamment à Lyon, où les HCL font face à une situation très tendue. Lyon Capitale avait fait un point complet sur la tension hospitalière lundi 27 décembre (un décryptage à relire ici). À cette même date, un conseil de défense sanitaire s'est tenu afin de faire face à cette hausse du nombre de cas. Le Premier ministre a ensuite pris la parole pour annoncer une série de mesures visant à limiter la propagation du virus :
- Covid-19 : retour des jauges, pas de couvre-feu, écoles : ce qu'il faut retenir des dernières annonces du Premier Ministre
- Covid-19 à Lyon : la fermeture des discothèques prolongée de trois semaines
Dans ce contexte épidémique préoccupant, la vaccination reste un atout majeur pour lutter contre les cas graves. Alors que la 5e vague bat son plein, Lyon Capitale a également fait un tour d'horizon de la vaccination dans le Rhône le 28 décembre. Une analyse à retrouver ici.
Lire aussi : Lyon : au lendemain de Noël, point chiffré sur le covid-19 dans les hôpitaux du Rhône
Covid-19 à Lyon : point vaccination, 3 habitants du Rhône sur 10 ont eu leur dose de rappel
Heureusement qu'il y a 97% des adultes injectés dans le Rhône sinon qu'est-ce que ce serait !
Et sinon, le gouvernement a-t-il mis en place plus de lits dans les hôpitaux depuis la 1ère vague il y a maintenant bientôt 2 ans ?
On a formé plus d'infirmier(e) ?
A part une prime de 100 euros seulement pour certains, est-ce qu'il y a eu revalorisation des salaires ?
Cet article de lyon capitale n'est pas en phase avec votre chiffre de 97%
lyoncapitale.fr/actualite/covid-19-a-lyon-point-vaccination-3-habitants-du-rhone-sur-10-ont-eu-leur-dose-de-rappel
Celui là, ci :
actualite/covid-19-2-fois-plus-de-patients-hospitalises-en-15-jours-a-lyon-les-hcl-envisagent-des-deprogrammations
Mais ces chiffres ne servent pas votre propagande pro injection.
Effectivement vous utilisez un article du 2 décembre alors que dans celui du 28 décembre que je cite on vous explique le souci du décompte des vaccinés tel qu'il était fait précédemment (lieu de vaccination avant et maintenant lieu de résidence).
Prenez le temps de le lire et vous comprendrez les écarts qui sont effectivement importants pour Lyon et le Rhône compte tenu des grands centres de vaccination.
Merci mais j'avais bien lu.
En fait les "nouveaux chiffres" avec les lieux de résidence ne permettent pas de savoir où sont les personnes. Je vous prends un exemple : les étudiants sont domiciliés chez leurs parents (généralement) mais ils louent sur Lyon pour leurs études.
Et il en va de même pour bon nombre de citoyens qui ne sont pas forcément "à jour". Un peu comme les cartes d'électeurs.
On n'imagine mal un "flot de touristes" n'habitant pas sur Lyon, venir gonfler les chiffres.
😀
Donc la question de l'immunité collective reste toujours la grosse énigme (qui défie la science des politiciens), à moins que les études fournies par les labos n'aient jamais été scrupuleusement vérifiées.
Mais ça, la transparence... on a vu ce que ça a donné avec le médiator et d'autres.
Désolé mais je n'ai pas compris votre propos
"On n'imagine mal un "flot de touristes" n'habitant pas sur Lyon, venir gonfler les chiffres."
Avec la comptabilité par lieu de résidence déclarée à l'assurance maladie il n'y a qu'un lieu par personne donc pas d'écart possible dans le lieu que l'on soit ou non vacciné contrairement au système précédent.
ça ne résout pas la question du "lieu de résidence déclaré" si les étudiants sont toujours inscrits chez leurs parents ailleurs.
Et ma remarque sur "le flot de touristes", c'était pour comprendre d'où venait les personnes qui ont été ensuite "relocalisées".
Les personnes relocalisées comme vous dites correspondent par exemple à des personnes résidant dans les départements limitrophes et qui se sont fait vacciner proche de leur lieu de travail à Lyon pour se faciliter la vie
J'ai plusieurs collègue dans ce cas de figure.
N'oublions pas non plus les week end de vaccination massive au stade OL.
Bref rien à voir avec des touristes.
Les étudiants ayant conservé leur adresse chez leur parent seront comptabilisés en fonction de ce lieu qu'ils soient ou non vaccinés. Donc pas d'écart possible dans ce cas non plus.
Les extractions par département et région ne servent qu'à imager les différents taux et ratio sur des cartes.
Les autorités de santé disposent des données individuellement et alerte directement chacun à sa propre adresse si besoin (elles l'ont déjà fait a plusieurs reprises auprès de non vaccinés).
Moi j'ai plusieurs témoignages inverses, où des personnes de Lyon sont allées à l'extérieur pour se faire vacciner parce que les créneaux à Lyon était toujours plein ou pas à de bons horaires,
donc vous voyez, une fois de plus vous essayez de masquer le fait que les taux de contaminations explosent (du jamais vu) malgré les injections.
La science est bien malmenée par les intérêts politiques... et commerciaux surtout.
Je sais que vous avez du mal à rester sur le point de départ de nos échanges.
Ma remarque ne concernait que le chiffre que vous citiez et qui au regard de ceux désormais publiés présente un écart de près de 9%.
Cet écart montre clairement qu'il y a eu plus de gens vaccinés sur le Rhône que de gens déclarés comme résident dans le Rhône. Il n'y a aucune interprétation de ma part mais le simple constat de la réalité des chiffres.
Avec l'ancienne comptabilité on aurait peut être dépassé les 100% et je n'ose imaginer les commentaires si cela était arrivé.
Pour le reste je constate comme tout le monde l'évolution extrêmement importante du taux de contamination et j'essaie au mieux de ne pas participer à cette évolution.
Ce n'est pas que "j'ai du mal" à rester sur le sujet, c'est qu'un sujet "seul" ça n'existe pas. Il y a toujours des liens avec plein de paramètres, et vous le savez.
9% de + ou de moins, à votre avis, lorsque tout le monde se brasse dans les centres commerciaux à Noël, qu'il ne faut pas fermer parce que "l'économie coûte que coûte", est-ce que les personnes présentes sont uniquement "du coin" ? Pourtant elles sont là, et elles peuvent s'être faites vacciner à la part dieu et à Lyon. Leur lieu de résidence peut dont être "éloigné", mais elles sont tout de même "là, sur Lyon".
Le plus drôle est que même en comptant 9% en moins, on reste au dessus des chiffres des scientifiques qui, lorsqu'on se base sur un vrai vaccin, créent l'immunité collective.
Mais est-ce qu'à un moment vous allez avoir un doute ?
Il y a peu de chance, car les manipulations politiques ont transformé ces injections en une sorte de croyance religieuse. Et il est très difficile à des croyants d'admettre qu'il y a un blême dans leur religion. (et religion/politique, ont des bases communes).
Tout d'abord je vous souhaite une bonne année 2022 et bien sur une bonne santé
Pour le reste je maintiens que la nouvelle méthode est plus juste que la précédente.
Pour imager l'ancienne méthode c'est comme si lors d'un référendum seul un bulletin oui était proposé et que tous les inscrits ne votant pas sont comptabilisés comme ayant dit non.
En plus chacun est libre de voter dans n'importe quel bureau de vote y compris hors de sa commune ou de son département.
Lors du dépouillement on calcule les pourcentages des votes sur le nombre d'inscrits dans la commune. Globalement au niveau national ça ne change rien mais localement on aurait des résultats bizarres.
Meilleurs voeux 2022 également à vous.
Je comprends votre exemple, mais encore une fois, si les personnes se font injecter dans un lieu, c'est rarement dans un lieu où elles ne vont qu'une fois.
Donc la "re-répartition" me semble abusive.
Encore une fois, la science sans les magouilles politiques et commerciales, c'est mieux.
Bonne résistance (aux virus et au reste) à vous. 🙂
J'entends votre avis sur la re-répartition mais comme dans mon exemple il n'y a eu aucun impact au niveau national. Seuls les résultats locaux ont été réajustés.
Je suis d'accord avec vous que la science ne fait pas bon ménage avec les approximations. Ici c'est l'interprétation des données de base qui pose problème.
Les données de base par contre sont fiables et remontées automatiquement par chaque point de vaccination et n'ont pas été modifiées.
Un vaccin au sens de Pasteur, vu le nombre d'injectés (même avec la "répartition basse") ne permettrait pas les indices de taux de contamination de 1600.
La science passe par "l'immunité collective". Là, ça ne fonctionne pas, il faut ouvrir les yeux. On nous a "vendu" un vaccin qui n'est qu'un traitement dont les tests ont été faits par les producteurs eux-même.
Et soit le "vaccin est efficace", soit "il ne fonctionne pas", on ne peut pas dire scientifiquement qu'il fonctionne à moitié, ou "fonctionne pour éviter les développements graves" alors que les 2/3 des hospitalisés sont injectés.
Rappel pour les 1600 :
actualite/covid-19-l-explosion-du-nombre-de-nouveaux-cas-dans-le-rhone-en-chiffres-et-en-graphique-le-point-ce-lundi-a-lyon
Effectivement chacun constate que que le taux d'incidence croit sans cesse même pour les vaccinés.
Pour autant dire que les vaccins n'ont aucun effet n'est pas cohérent avec ce que les chiffres montrent. Comparativement aux premières vagues il y a moins d'hospitalisations eu regard du taux d'incidence.
Je vous signale que la dernière mise à jour d'une compilation des données faites par la DREES donne les indications suivantes :
"Entre le 22 novembre et le 19 décembre 2021, les 9 % de personnes non vaccinées dans la population française de 20 ans et plus représentent :
- 25 % des tests PCR positifs chez les personnes symptomatiques,
- 43 % des admissions en hospitalisation conventionnelle,
- 55 % des entrées en soins critiques,
- 40 % des décès.
Si les nombres de tests et d’hospitalisations à taille de population comparable poursuivent leur augmentation quel que soit le statut vaccinal, les fréquences de tests positifs, d’entrées hospitalières et de décès sont toujours bien plus élevées pour les personnes non vaccinées que pour les personnes vaccinées sans rappel et plus encore que pour celles avec rappel."
Voir ici :
drees.solidarites-sante.gouv.fr/communique-de-presse/la-dose-de-rappel-protege-fortement-contre-les-formes-symptomatiques-et-0
Arrêtez d'appeler ça un "vaccin".
C'est un traitement. Son principe n'est pas celui de Pasteur et de ses vaccins, le processus n'est pas du tout le même.
Donc, vos chiffres : 75% des tests PCR positifs chez les personnes symptomatiques sont des personnes "injectées".
"............... 43 % des admissions en hospitalisation conventionnelle..............."
ne veut rien dire car il est compté dans ce chiffre les personnes qui viennent pour autre chose.
"............... 55 % des entrées en soins critiques, 40 % des décès..............."
ce n'est pas ce que disait le terrain avec l'article précédemment cité.
L'immunité collective n'existe toujours pas malgré une couverture d'injections phénoménale !
Et pour les chiffres plus précis, encore une fois il faut avoir tout le détail pour chaque patient parce que c'est trop facile de dire ensuite "vacciné mais immunodéprimé".
"Tous vaccinés tous protégés" (pour le covid) est un mensonge propagé par l'Etat.