À l'issue d'une réunion à Bercy réunissant plusieurs organisations patronales lundi 3 janvier, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a indiqué élargir des mesures d'aides aux entreprises. Le secteur du tourisme va désormais en bénéficier.
À l'heure ou le variant Omicron déferle sur l'activité et menace l'économie française, Bruno Le Maire a annoncé ce lundi 3 janvier élargir deux dispositifs de soutien déjà existants.
- Le premier consiste à effectuer le remboursement intégral de l'activité partielle sans reste à charge "pour toutes les entreprises qui auront perdu 65 %" de leur chiffre d'affaires. Avant cela, il fallait que l'entreprise ait perdu 80 % de son chiffre d'affaires pour obtenir un remboursement intégral de l'activité partielle. Les discothèques seront donc bien concernées, confirme le ministre de l'Économie.
- Le deuxième dispositif concerne les coûts fixes pris en charge par l'Etat. Les entreprises concernées par les restrictions se verront plus nombreuses : le seuil minimum ouvrant le droit au dispositif est abaissé à 50 % de pertes de chiffre d'affaires, contre 65 % auparavant.
🔴 DIRECT | Point presse à l’issue de la réunion entre @BrunoLeMaire, @Elisabeth_Borne et @JBLemoyne avec les représentants des organisations patronales et des secteurs affectés par les restrictions sanitaires ⤵
https://t.co/yT1aIgmtyC— Ministère Économie, Finances, Relance 🇫🇷🇪🇺 (@Economie_Gouv) January 3, 2022
Le secteur du tourisme soutenu
La prise en charge du dispositif des coûts fixes connaît également un élargissement des secteurs d'activités. Cantonné à l'événementiel, les traiteurs et les loisirs intérieurs, le secteur du tourisme pourra disposer de cette aide. "Le fameux secteur S1 et S1 bis, il y a les hôtels, les bars, les restaurants, les agences de voyages, toutes les activités qui sont dans le domaine du tourisme seront éligibles à ce dispositif coût fixe", insistait le ministre de l'Économie et des Finances ce lundi.
Par ailleurs, une procédure accélérée de remboursement est mise en place pour des sommes inférieures à 50 000 euros, expliquait Bruno Le Maire. Cela correspond à 2/3 des remboursements des coûts fixes, selon le ministre qui indique que "cela se comptera en jours et non plus en semaines".