Le nombre de contaminations au Covid-19 diminue enfin à Lyon. Pour la première fois depuis l'arrivée d'Omicron début novembre, le Rhône enregistre une diminution du nombre de cas ce lundi 31 janvier, même si le taux d'incidence reste très élevé.
La circulation du virus est toujours aussi importante à Lyon et dans le Rhône depuis la reprise épidémique et l'arrivée de la vague Omicron. Toutefois, d'après les nouvelles données de Santé Publique France, le taux d'incidence dans le département a entamé une légère baisse, synonyme d'une diminution des contaminations ces derniers jours.
Le taux d'incidence est un indicateur clé, qui permet de déterminer le nombre de cas positifs sur une semaine glissante pour 100 000 habitants. Il se base sur des indicateurs de surveillance virologique, dont l’objectif est de remonter les données de tests (RT-PCR) réalisés par l’ensemble des laboratoires de ville et autres établissements hospitaliers, ainsi que les tests antigéniques réalisés par les laboratoires, les pharmaciens, les médecins et les infirmiers.
Actuellement, le taux d'incidence est de 3895,7 dans le Rhône d'après les derniers chiffres stabilisés au jeudi 27 janvier 2022. Cela prend en compte la semaine glissante du vendredi 21 au jeudi 27 janvier. Pour rappel, ce taux était plus important lors de la semaine allant du lundi 17 au dimanche 23 janvier, puisqu'il s'élevait à 4608,6 contaminations pour 100 000 habitants dans le Rhône.
Le nombre de cas par tranches d'âge
Dans le Rhône, c'est actuellement chez les 10-19 ans que le virus circule le plus :
- 0-9 ans : 5 809 ;
- 10-19 ans : 7 570 ;
- 20-29 ans : 5 138 ;
- 30-39 ans : 5 974 ;
- 40-49 ans : 5 351 ;
- 50-59 ans : 3 016 ;
- 60-69 ans : 1 800 ;
- 70-79 ans : 1 288 ;
- 80-89 ans : 1 087 ;
- +90 ans : 1 900.
POUR ALLER PLUS LOIN
Jean-Yves Grall, le directeur de l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes, était sur le plateau de Lyon Capitale pour faire le point sur la vague Omicron dans la région le mardi 11 janvier :
Pas "très élevé" : gigantesque ! 😀
Même dans les populations qui ont des chiffres record d'injections.
Ce traitement est un échec pour éviter les contaminations, les malades etc. et un échec économique.
"Oui mais ça évite les cas graves"... c'est connu : un vaccin ça évite les cas graves (ironique)... Le gros n'importe quoi scientifique des obscurantistes.
Toutes les magouilles autour de cet événement feront l'objet un jour d'un bilan, et ce jour là... Surprises.