C'est simple. Depuis le début de l'épidémie, depuis presque deux ans, il n'y a jamais eu autant de cas positifs à Lyon et dans le Rhône. D'après les derniers chiffres stabilisés, le Rhône est même le département où le virus circule le plus actuellement.
Le virus circule toujours autant à Lyon et dans le Rhône. Il n'y a même jamais eu autant de personnes positives à Lyon depuis le début de l'épidémie.
La circulation du virus à l'instant t sur un territoire se mesure grâce au taux d'incidence. C'est un indicateur clé. Le taux d'incidence détermine le nombre de cas positifs sur les 7 derniers jours pour 100 000 habitants. Sur une semaine glissante. C'est un très bon moyen de mesurer le degré de circulation du virus, à un instant t, sur un territoire.
Le taux d'incidence a franchi la barre des... 4000 dans le Rhône et est désormais de 4025 d'après les derniers chiffres stabilisés au vendredi 14 janvier 2022. Cela prend en compte la semaine glissante du vendredi 7 au jeudi 13 janvier. Le Rhône est le seul département de France à passer la barre des 4000 actuellement. Le graphique ci-dessous montre bien l'ampleur de cette vague en terme de contaminations.
Dans le Rhône, c'est chez les 10-19 ans, actuellement, que le virus circule le plus. Ce n'était pas le cas pendant les vacances de Noël, où le virus circulation majoritairement chez les 20-40 ans. Mais depuis la rentrée scolaire, les contaminations ont explosé chez les enfants.
Moyenne de l'incidence : 4 029
- 0-9 ans : 4 920
- 10-19 ans : 6 705
- 20-29 ans : 5 152
- 30-39 ans : 4 978
- 40-49 ans : 4 264
- 50-59 ans : 2 697
- 60-69 ans : 1 502
- 70-79 ans : 1 054
- 80-89 ans : 911
- +90 ans : 1 352
Au niveau national, le pic en terme de contaminations a été atteint ces derniers jours. Dans le département du Rhône, le pic est tout proche. On évoque bien les contaminations. Pour le pic en terme d'hospitalisations, il faudra encore attendre quelques jours, il y a toujours un décalage. Mais dans les hôpitaux, la vague du variant Omicron, qui entraîne fort heureusement moins de formes graves, est "sous contrôle". Les hôpitaux du département du Rhône et de la région sont sous forte tension, l'ensemble des opérations non urgentes ont été déprogrammées depuis le 20 décembre dans la région pour permettre l'accueil de tous les patients, mais les hôpitaux à Lyon ne sont pas dans une situation de saturation.
POUR ALLER PLUS LOIN
Jean-Yves Grall, le directeur de l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes, était sur le plateau de Lyon Capitale pour faire le point sur la vague Omicron dans la région le mardi 11 janvier :
Lire aussi : Covid-19 à Lyon : inquiétudes autour des nombreuses déprogrammations, les réponses du directeur de l'ARS
"Le pic est proche"... oui, chaque jour qui passe nous rapproche du pic, c'est logique, autant se dire ça ! 😀
Tout schuss, c’est bon, le pic est atteint, on peut dévaler la montagne avec un grand sourire niais.
Il serait bon d’arrêter définitivement avec le pic. Souvenez vous que Véran, en décembre, se baladait partout ânonnant durant des jours que le pic était atteint et que tout allait rentrer dans l’ordre. Maintenant, voilà. Vous faites de l’analyse au jour le jour, vous n’avez aucun recul, aucune perspective. Vous répétez, vous aussi, les mêmes erreurs. Vous aussi, vous n’apprenez pas. Nous n’avons jamais eu autant de contaminations qu’aujourd’hui. Les niveaux d’hospitalisations sont parmi les plus hauts. Nous détenons, ce jour, le record mondial de cas devant les USA. Mais, le pic est tout proche, on le sent, on le voit, bien sûr. Ridicule; 375 morts aujourd’hui c’est deux fois un Bataclan dans l’indifférence générale et l’espoir balourd des commentaires neuneus qui voient déjà le printemps à leur porte et qui continuent de vivre sans en avoir rien à faire des autres. Donc, le pic, merci de vous le garder bien au chaud quand on aura passé la barre des 10 000 contaminations.