Dimanche 2 décembre, le gouvernement a annoncé de nouvelles règles d'isolement pour les personnes testées positives et les cas contact.
Face à la nouvelle vague du variant Omicron qui fait exploser le nombre de contaminations au Covid-19, le gouvernement français a annoncé dans le Journal du Dimanche l'assouplissement de l'isolement des malades et de leurs proches. Il a arbitré entre l'extrême contagiosité d'Omicron, et les risques qu'il fait peser sur les hôpitaux et les malades, face à la désorganisation de la société liée aux arrêts de travail et aux périodes de mise en quarantaine.
Les personnes positives complètement vaccinées devront désormais s'isoler pendant sept jours, au lieu de dix, quel que soit le variant, un isolement qui pourra être levé au bout de cinq jours en cas de test négatif. Et il n'y aura plus de quarantaine pour les personnes cas contact disposant d'un schéma vaccinal complet. Un changement de règles qui doit permettre d'assurer "la maîtrise des contaminations tout en maintenant la vie socio-économique", a expliqué le ministère de la Santé dans un communiqué.
Pour les personnes avec un schéma vaccinal incomplet, la période d'isolement est de 10 jours, et seulement 7 jours si un test négatif est réalisé et que les symptômes ont disparu. Les cas contact non-vaccinés ou en cours de vaccination devront s'isoler 7 jours.
Un taux d'incidence record
Dans le Rhône, sur la semaine du 23 au 29 décembre, on enregistrait un taux d'incidence supérieur à 1500 cas pour 100 000 habitants. Un chiffre jamais enregistré jusqu'ici. En France, ce taux s'élève à 1332 et le 29 décembre, on comptait plus de 120 000 personnes testées positives au covid-19.
Dans le Rhône, 76,4% de la population a reçu au moins une dose de vaccin. Grâce à cette vaccination d'une majeure partie de la population, malgré l'explosion du taux d'incidence, les hôpitaux ne sont pas encore submergés, bien que la situation reste préoccupante. Le Rhône enregistre une tension hospitalière de 86%, c'est-à-dire que 86% des lits de réanimation sont occupés par des patients covid. Dans les hospices civils de Lyon, les déprogrammations de soins non-urgents ont déjà commencé depuis le 21 décembre.
La science ne doit pas gêner le commerce et la vitesse de rotation monétaire... 😀
Ils auront été jusqu'à salir la science...