Depuis ce lundi 14 mars, les plus de 80 ans qui ont effectué leur rappel de vaccin il y a plus de trois mois peuvent désormais recevoir leur 4e dose de vaccin. Dans le Rhône, 75% des plus âgés du département sont éligibles.
Alors qu’un léger, pour le moment, rebond épidémique est enregistré en France depuis plusieurs jours, le Premier ministre, Jean Castex, a annoncé ce samedi l’ouverture de la 2e dose de rappel aux plus de 80 ans, soit la 4e injection pour les personnes les plus âgées. La prise de rendez-vous est accessible depuis ce lundi 14 mars, à ceux qui ont reçu "leur dose de rappel depuis plus de trois mois, qui sont confrontés à une perte progressive de leur immunité", a précisé le ministre.
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Dans le Rhône où 76,9% des habitants possèdent un schéma vaccinal complet, la couverture des plus de 80 ans est un peu plus élevée est approche lentement des 88%. Parmi eux, 75,6% ont reçu leur dose de rappel et peuvent donc prétendre à un second rappel, en respectant le délai requis de trois mois entre le premier et le deuxième.
Une 4e dose sur fond de rebond épidémique
Les "immunodéprimés qui n'y étaient pas éligibles jusqu'à présent" auront également accès à cette nouvelle dose, assure Jean Castex qui invite par ailleurs "fortement [les] personnes fragiles du fait de leur âge ou de leurs pathologies de maintenir le port du masque dans les lieux clos et dans les grands rassemblements". Une recommandation qui intervient alors qu’à partir de ce lundi 14 mars le port du masque n’est plus obligatoire en entreprise ou encore dans les magasins et que le pass vaccinal n’est plus exigé dans les lieux où il était encore contrôlé.
Pour l’heure, les autorités ont exclu de "changer de stratégie" assurait ce samedi le Premier ministre expliquant que le sous-variant BA2, qui serait à l’origine de ce rebond épidémique d’après le Conseil scientifique, "est plus transmissible que l’Omicron initial, mais il ne semble pas plus dangereux". D’autant que, pour le moment, "la pression hospitalière, qui reste notre juge de paix, continue de baisser", a justifié Jean Castex dans un entretien au Parisien.
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