Le nombre de nouveaux cas reste très élevé dans le département du Rhône. Le taux d'incidence reste supérieur à 700. Mais cela n'augmente plus...
La circulation du virus à l'instant t sur un territoire se mesure grâce au taux d'incidence. C'est un indicateur clé. Le taux d'incidence détermine le nombre de cas positifs sur les 7 derniers jours pour 100 000 habitants. Sur une semaine glissante. C'est un très bon moyen de mesurer le degré de circulation du virus, à un instant t, sur un territoire.
Dans le département du Rhône, d'après les derniers chiffres stabilisés au lundi 13 décembre, le taux d'incidence est de 720 (les données prennent donc en compte la période entre le mardi 7 décembre et le lundi 13 décembre). Ce taux était de 702 le 6 décembre, une semaine plus tôt, et de 211 "seulement" le 18 novembre.
Les hôpitaux lyonnais sous tension
L'augmentation a été très nette fin novembre. Depuis plusieurs jours, l'incidence a tendance à légèrement baisser dans le département du Rhône. Le taux d'incidence était de 740 le 8 décembre, de 733 le 9 décembre. Il est probable que le pic de la 5e vague soit atteint, en terme de contaminations, dans le Rhône. A titre de comparaison, le taux d'incidence est de 515 en moyenne en France.
Pic de contaminations atteint ne veut évidemment pas dire pic d'hospitalisations atteint. On le sait, il y a un décalage entre le moment du test positif et le moment de l'arrivée à l'hôpital.
Des opérations déprogrammées pour ouvrir des lits de réanimation dans les HCL
Dans les hôpitaux lyonnais, actuellement, la situation est sous grande tension. Lyon Capitale vous a fait un point complet sur la situation très tendue dans les HCL la semaine dernière (Un décryptage à relire ici), où des déprogrammations d'opérations non urgentes ont lieu pour permettre l'ouverture de nouveaux lits de soins critiques.
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Avant les vagues d'injections, il y avait chaque semaine (voir chaque jour) le nombre de morts et d'hospitalisés, avec des graphiques.
Depuis, on parle uniquement des contaminations, comme pour laisser la pression (en + des ultimatums de pass sanitaires) et faire oublier que malgré le slogan publicitaire "tous vaccinés tous protégés" du gouvernement, il y a toujours des morts même parmi les injectés.
Ce monde manque de transparence totale de la sphère publique, laissant grande ouverte la porte aux manipulations.