Au 10 novembre, le taux d'incidence dans le Rhône est de 103,7. Il a doublé en moins d'un mois, sans que des mesures sanitaires supplémentaires ne soient ajoutées pour l'instant.
Après avoir stagné autour de 50 cas pour 100 000 habitants pendant plusieurs semaines, le taux d'incidence repart à la hausse dans le département du Rhône. Il est de 103,7 entre le 4 et le 10 novembre 2021, contre 98,4 en France. Le 11 novembre, ce taux avait légèrement diminué (96) sans que cette baisse ne soit significative, puisque lors d'un jour férié, le nombre de tests réalisés est moins important et fausse le taux d'incidence.
Le taux de positivité des tests réalisés est aussi en augmentation, autour de 3,6%. Il était redescendu autour de 1% suite à la 4ème vague de l'épidémie durant l'été 2021.
Actuellement dans le Rhône, 159 personnes sont hospitalisées et atteintes du Covid-19. Parmi elles, 31 personnes sont en soins critiques, ce qui correspond à une tension hospitalière de 16%, un chiffre relativement bas pour le moment. Ces chiffres sont aussi en légère augmentation depuis fin octobre, où 103 personnes étaient hospitalisées le 30 octobre.
Des mesures sanitaires qui restent en vigueur
Pour l'heure, pas de nouvelles mesures sanitaires à l'horizon dans le département. Le port du masque reste obligatoire en intérieur, et pour les enfants dans les écoles. Le pass sanitaire aussi continue de s'appliquer dans les établissements et évènements rassemblant du public à partir de 50 personnes. Il est possible de l'obtenir par un schéma vaccinal complet, un test covid-19 négatif (remboursé uniquement sur ordonnance) et un certificat de rémission de la maladie.
Dès le 15 décembre, pour les plus de 65 ans, la validité du pass sera conditionnée à l'injection d'une troisième dose. Dans le département, 95% des plus de 12 ans ont reçu au moins une dose du vaccin contre le covid-19.
Des contaminations qui repartent à la hausse avec 92% de personnes pleinement "vaccinées"...
L'immunité collective, on n'en parle plus. Et si ça "repart" ce sera "de la faute de ceux qui n'ont pas pris de 3ème dose"... La science a bon dos...
Cher abolition, la réponse à votre commentaire nécessite quelques explications : quand le variant Delta est apparu, nous avons pu lire ça et là que ce variant était nettement plus contagieux. C'est ainsi qu'en l'espace de quelques semaines, il a supplanté tous les autres variants qui ont quasiment disparu dès le début de la vaccination. Pour ces autres variants, la combinaison "gestes barrières" + "vaccin" a permis de les éliminer presque complètement. Mais pas le Delta. D'après ce que j'ai lu, le variant Delta est TRES contagieux. Alors que le virus original avait un taux de reproduction de l'ordre de 2 (1 malade contamine en moyenne 2 personnes, comme en gros la grippe) et que l'immunité collective était en vue, le variant Delta aurait un taux de l'odre de 6 (comme la variole) et la vaccination de suffit pas à casser la propagation. Comme de plus, les gens oublient de plus en plus les gestes barrières, il semblerait que l'on va se retrouver avec un taux effectif de l'ordre de 1,5 et l'épidémie va repartir, comme en Allemagne, aux Pays-Bas, en Russie, etc.... Avec de grosses différences cependant : les gens bien vaccinés sont bien mieux protégés contre les formes graves de la maladie. Il en est de même pour les non-vaccinés si ces personnes ne sont pas "à risque". Avec ces deux populations on peut espérer ne pas engorger les services de réanimation. Là où ça craint c'est pour les non-vaccinés de plus de 65a ans ou à risque. Etre dans cette population et refuser de se faire vacciner c'est un sacré pari que personnellement je n'ai pas envie de prendre, surtout si rien ne permet de stopper la propagation du virus. Avant le Delta, on pouvait espérer échapper au virus, il semble qu'avec le Delta ce ne soit plus le cas. Bref, vive la troisième dose !