Hôpital de la Croix-Rousse @WilliamPham

Covid-19 : l'explosion du nombre de nouveaux cas dans le Rhône en chiffres et en graphique, le point ce lundi à Lyon

Le virus circule beaucoup en France. Le nombre de cas de covid-19, en raison d'un variant Omicron très contagieux, a explosé ces derniers jours. Le point à Lyon.

A Lyon, quelle est la situation ? C'est à peu près la même que partout en France. Le nombre de nouveaux cas a explosé avant et après Noël.

La circulation du virus à l'instant t sur un territoire se mesure grâce au taux d'incidence. C'est un indicateur clé. Le taux d'incidence détermine le nombre de cas positifs sur les 7 derniers jours pour 100 000 habitants. Sur une semaine glissante. C'est un très bon moyen de mesurer le degré de circulation du virus, à un instant t, sur un territoire.

Dans le département du Rhône, d'après les derniers chiffres stabilisés au jeudi 30 décembre, le taux d'incidence est de 1661 (les données prennent donc en compte la période entre le vendredi 24 décembre et le jeudi 30 décembre). Ce sont des chiffres évidemment jamais atteints depuis le début de l'épidémie, en mars 2020. Des chiffres impressionnants. Comme le montre le graphique ci-dessous.

L'évolution du taux d'incidence dans le département du Rhône (courbe rouge) depuis le début de l'épidémie.
Source : Santé publique France

L'incidence s'élève à 2600 en Savoie et en Haute-Savoie

Dans certains départements de la région, comme en Savoie ou en Haute-Savoie, le taux d'incidence dépasse 2600... Dans l'Essonne, en Ile-de-France, il dépasse les... 3000.

Rappelons que pendant plusieurs mois au début de l'épidémie, le gouvernement avait décidé d'un seuil d'alerte à... 250. Ce seuil est complètement explosé avec l'arrivée d'Omicron, si contagieux.

C'est simple, en France, actuellement, environ 160 000 nouveaux cas/jour sont comptabilisés. Avec des pointes à plus de 200 000 cas/jour la semaine dernière.

La bonne nouvelle, c'est que pour l'instant, ce variant entraîne beaucoup moins de formes graves. Le vaccin réduit aussi, considérablement, les formes graves, et la population française est largement vaccinée. Mais avec un tel nombre de contaminations, la crainte d'une saturation des hôpitaux française reste forte. Malgré toutes les déprogrammations des opérations non urgentes. Malgré les réorganisations des services. Malgré l'ouverture de nouveaux lits de réanimation. Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, depuis déjà le lundi 20 décembre, toutes les opérations non urgentes sont déprogrammées dans tous les hôpitaux de la région. Pour soigner tout le monde.

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