Enfin, le taux d'incidence ne grimpe plus dans le département du Rhône. Mais les contaminations restent très nombreuses. Ce n'est pas encore la décrue. Décryptage.
La circulation du virus à l'instant t sur un territoire se mesure grâce au taux d'incidence. C'est un indicateur clé. Le taux d'incidence détermine le nombre de cas positifs sur les 7 derniers jours pour 100 000 habitants. Sur une semaine glissante. C'est un très bon moyen de mesurer le degré de circulation du virus, à un instant t, sur un territoire.
Dans le département du Rhône, d'après les derniers chiffres stabilisés au samedi 11 décembre, le taux d'incidence est de 728 (les données prennent donc en compte la période entre le dimanche 5 décembre et le samedi 11 décembre). Ce taux était de 662 le 4 décembre, une semaine plus tôt, et de 211 "seulement" le 18 novembre.
Pic de contaminations, oui, mais pas encore pic à l'hôpital
L'augmentation a été très nette fin novembre. Depuis plusieurs jours, l'incidence a tendance à baisser dans le département du Rhône. Le taux d'incidence était de 740 le 8 décembre, de 733 le 9 décembre. Il est probable que le pic de la 5e vague soit atteint, en terme de contaminations, dans le Rhône. A titre de comparaison, le taux d'incidence est de 506 en moyenne en France.
Pic de contaminations atteint ne veut évidemment pas dire pic d'hospitalisations atteint. On le sait, il y a un décalage entre le moment du test positif et le moment de l'arrivée à l'hôpital.
Les hôpitaux lyonnais toujours sous grande tension
Dans les hôpitaux lyonnais, actuellement, la situation est sous grande tension. Lyon Capitale vous a fait un point complet sur la situation très tendue dans les HCL la semaine dernière (Un décryptage à relire ici).
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