Présenté comme une alternative aux vaccins à ARN messager, notamment pour les personnes sceptiques vis-à-vis de cette technologie, le vaccin développé par l’américain Novavax est désormais disponible au centre de vaccination de Confluence.
Une dizaine de jours après que le géant français des produits pharmaceutiques Sanofi a annoncé tenir (enfin) son vaccin contre le Covid-19, avec près d’un an de retard sur son calendrier initial, c’est au tour d’un autre vaccin lui aussi développé sans ARN messager de faire son arrivée dans les centres de vaccination. Basé sur une technologie plus classique, le vaccin conçu par l’américain "Novavax" ambitionne notamment de séduire les personnes rétives aux vaccins à ARN Messager de Pfizer et Moderna.
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Au mois de février, le "Monsieur vaccins" du gouvernement, Alain Fischer, se félicitait de l’arrivée de ce nouveau produit, qui sera disponible à Lyon au centre de vaccination de Confluence. Comme il est "fondé sur une technologie classique, connue et plus facilement admise par la population du fait de son antériorité, on peut espérer qu'une portion de la population qui a peur — de manière infondée (...) — des vaccins ARN" sera convaincue avait-il alors déclaré.
Réservé aux plus de 18 ans
Ce vaccin, qui pourra également être administré par les professionnels de la médecine en ville, est pour le moment "réservé aux personnes de 18 ans et plus, en primo-vaccination, qui présentent une contre-indication ou réticentes aux vaccins à ARN messager", précise l’Agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes dans un communiqué. Un délai de 21 jours devra être respecté entre les deux premières injections du schéma vaccinal initial.
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À ce stade, le vaccin de Novavax n’est en revanche "pas encore autorisé en vaccination de rappel (3e dose)", ce qui aura pour principale conséquence d’obliger les personnes vaccinées en primo-vaccination avec ce vaccin à recourir à vaccin à ARN messager en dose de rappel, dès 3 mois après leur dernière injection. Seule alternative, avoir contracté le Covid-19 plus de trois mois après sa vaccination initiale, auquel cas le rappel n’est pas jugé nécessaire par les autorités de santé.