Certaines boutiques du quartier africain de la Guillotière vendent des crèmes contenant des substances cancérogènes. Prisées pour leurs prétendues vertus blanchissantes, elles exposent leurs utilisatrices à d’importants risques sanitaires et à une dépendance tant psychologique que physiologique. Le marché mondial se chiffre en milliards de dollars.
Des cosmétiques bourrés de substances cancérogènes. Les étals des boutiques “exotiques” ou “ethniques” du quartier africain de la Guillotière fourmillent de crèmes blanchissantes dangereuses. Présentées comme “cosmétiques”, elles sont très prisées par certaines femmes d’origine asiatique ou africaine qui cherchent à s’éclaircir la peau. On parle de dépigmentation volontaire, une pratique répandue sur tous les continents, qui jaunit plus qu’elle ne blanchit l’épiderme, avec des effets secondaires dramatiques à long terme. À la Guillotière, à côté des stars Caro Light et L’Abidjanaise, on trouve ainsi une myriade de produits blanchissants, à l’emballage parfois écorné par un transport que l’on devine long et mouvementé. Le regard suspicieux des vendeuses en dit aussi long que la composition de ces “produits de beauté” vendus une dizaine d’euros le tube.Il vous reste 87 % de l'article à lire.
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