Après avoir créé la polémique, une conférence sur le conflit israélo-palestinien organisée par des étudiants de l'Université Lyon 2 ce jeudi a été annulée par cette dernière.
Le syndicat Solidaires étudiants devait organiser ce jeudi 1er février sa conférence "Crimes de guerre, crimes contre l'humanité, génocide ? Israël au tribunal !". Un intitulé qui a interpellé en ce début de semaine Laurent Wauquiez, le président de la région, qui en a demandé l'annulation à l'Université Lyon 2. De son côté, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) s'était notamment inquiété des répercussions possibles sur les étudiants juifs. En conséquence, la direction de la faculté a annoncé ce mardi qu'elle n'accueillera finalement pas la conférence.
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Risques de troubles à l'ordre public
Face aux réactions suscitées par l'annonce de l'évènement, l'université Lyon 2, sur la base d'échanges avec la préfecture du Rhône sur les risques de troubles à l'ordre public en matière de sécurité, a en effet pris la décision de l'annuler. Pour rappel, depuis le mois d'octobre 2023, les agressions antisémites ont quadruplé sur le territoire français. "La décision d’annuler la tenue de cette conférence est une décision sage", a réagi Laurent Wauquiez. Et d'ajouter : "Elle doit surtout nous appeler à maintenir notre vigilance face à ces forces obscures qui veulent semer le chaos et la discorde".
Selon l'université, la conférence portait "sur le dépôt de plaintes devant la justice internationale". L'établissement indique dans un communiqué l'avoir dans un premier temps autorisée "dans le respect du cadre réglementaire", permettant "à toute organisation étudiante de proposer des conférences ou tables rondes dans ses locaux". L'avocat au barreau de Paris Gilles Devers devait faire le voyage depuis Paris pour participer à la conférence.
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Continuer à assimiler la politique du gouvernement d'extrême droite actuellement au pouvoir en Israël,
avec "les juifs" qui vivent en France, c'est un amalgame justement problématique et justement à dénoncer.
Or cette interdiction pour prétexte de "l'ordre public" ne fait qu'augmenter les frustrations et asseoir l'idée qu'il faut confondre "gouvernement israélien actuel" et "communauté juive de par le monde".
C'est honteux.
La dictature ne fait pas mieux qu'interdire toute "controverse".
"les juifs" qui vivent en France" C 'est à dire ?
Quel est votre problème Orus alias Janus ?
Différentes confessions religieuses existent en France, ne vous en déplaise.