Un budget prévisonnel de 130 millions d’euros, avec le premier coup de pioche en 2025 © Dietmar Feichtinger Architectes - IDA+
Un budget prévisonnel de 130 millions d’euros, avec le premier coup de pioche en 2025 © Dietmar Feichtinger Architectes – IDA+
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Cure de jouvence pour le centre d’échanges de Perrache

Avec l’ambition de définitivement changer le visage de ce site, qui ne peut pas être rasé, les opérateurs voient grand : terrasses, restaurants, jardin botanique, hôtel… Le centre d’échanges de Lyon-Perrache (CELP) sera-t-il la nouvelle destination prisée des Lyonnais d’ici 2028 ?

Vieille verrue souvent dénigrée par les Lyonnais, le centre d’échanges de Lyon-Perrache (CELP) va faire peau neuve. Une révolution pour ce bâtiment construit en 1976, emblématique de l’époque où la voiture prédominait, garni de parkings et surplombant les trouées de l’autoroute. Après un appel à projets remporté par le groupement Apsys et Quartus, l’exécutif métropolitain compte “ouvrir Perrache” en permettant un meilleur passage entre le nord et le sud de la Presqu’île via une énorme fenêtre en forme d’esplanade. L’idée est claire : faire d’un lieu de transition rejeté des habitants un site agréable et désiré pour lui-même et non pas simplement pour les transports. Un vrai défi technique pour ce projet de réhabilitation étendu sur une surface de 25 750 m2. Les opérateurs estiment l’opération à plus de 130 millions, avec le premier coup de pioche en 2025 pour une livraison en 2028.

C’est à la fois une hérésie urbanistique qui a coupé la Presqu’île, et en même temps un extraordinaire outil de mobilité urbaine puisqu’il vient connecter des réseaux de tram, de métro, de voiture, de train, de bus en cœur de ville. On a un regard très dur aujourd’hui alors qu’à l’époque, c’était quand même une petite merveille d’ingénierie”, lance Fabien Delorme, directeur général Auvergne Rhône-Alpes chez Quartus. “C’est tout le paradoxe : cette utopie des années 70 est vécue comme une barrière. Aujourd’hui, nous voulons montrer qu’il est possible de faire passer les contraintes du côté des opportunités”, abonde François Agache, le directeur général du développement chez Apsys. Il poursuit : “Comme notre smartphone concentre toutes les fonctions, on attend que la ville ait tous ses services le plus proche possible. Le CELP permet cette mixité d’usages concentrée.

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