Alors que seulement 8 km de Voies lyonnaises ont été réalisés en trois ans par la Métropole de Lyon, la Ville à Vélo lance une plateforme pour suivre au quotidien la construction du réseau cyclable métropolitain, au-delà des promesses politiques.
"Nous avons déjà concerté sur 200 km de ligne, on avance bien et vite", assurait au mois de septembre Bruno Bernard, le président de la Métropole de Lyon au moment de dresser un premier bilan du développement des Voies lyonnaises. Ce réseau d’autoroutes à vélo sur lequel la majorité écologiste sera attendue au tournant au moment de dresser son bilan en 2026.
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"On n’est qu’à 3 km. C’est vraiment ridicule"
Présenté lors des élections de 2020 sous l’appellation REV (réseau express vélo), ce réseau dont la majorité a fait un symbole de son mandat, peine toutefois à se développer. L’objectif de 250 kilomètres de pistes cyclables, qui devait initialement être atteint en 2026, a finalement été revu à la baisse et le rendu devrait plutôt être de l’ordre de 200 km. Toutefois, l’objectif final reste le même assurait Bruno Bernard au mois de septembre, à savoir atteindre 320 km d’ici à 2030.
Malgré ces belles promesses, force est de constater qu’arrivé à l’automne 2023 celui-ci ne compte que 35 kilomètres. Dont seulement huit nouveaux kilomètres. Le reste étant fait de pistes cyclables déjà existantes, qui ont été intégrées aux Voies lyonnaises. "Et encore, on est sympa parce que dans les huit nouveaux kilomètres on a compté certains aménagements qui ont été inaugurés sous ce mandat, mais qui ont été lancés sous le précédent. Si on compte vraiment les kilomètres lancés par la nouvelle majorité et qui ont été réalisés, on n’est qu’à 3 km. C’est vraiment ridicule", explique Thibaut Chardey le coprésident de la Ville à Vélo.
"On constate que le réseau a du mal à se mettre en place, les travaux ont tardé à se lancer et on avait besoin d’objectiver l’état du reste à faire des promesses politiques"
Thibaut Chardey, coprésident de la Ville à Vélo
Ce dernier qui suit avec attention le développement du réseau peine "pour l’instant à croire" que les promesses de la Métropole de Lyon soient réalisées d’ici 2026. Pour "mettre la pression" à la collectivité et tenir le public informé de l’avancée du projet, au-delà des effets d’annonces, l’association à donc développé une plateforme de suivi des Voies lyonnaises.
Tracer l'avancée des travaux
"L’idée de Cyclopolis c’est de pouvoir tracer tout cela [l'avancée des travaux, NDLR] et de partager à tous les Grands Lyonnais les informations que l’on a et qui sont publiques, mais difficile à trouver, pour que chacun à son niveau puisse inciter ses mairies et ses élus métropolitains à aller plus vite sur cet enjeu important pour la mobilité des Grands Lyonnais", précise Thibaut Chardey. Pour cela, Cyclopolis se repose pour le moment sur une carte interactive mettant en évidence les aménagements terminés, ceux en cours, ceux à venir et ceux qui ont été abandonnés.
À terme, l’idée de la Ville à Vélo est de développer cette plateforme pour en faire l’outil de référence sur la pratique du vélo dans la métropole de Lyon. Outre le développement d’un volet sur les compteurs à vélo, "pour montrer l’évolution constante de la pratique du vélo dans la métropole", l’association souhaite y intégrer les promesses pour le vélo de chacun des futurs candidats aux élections métropolitaines. "Cela permettrait de montrer aux citoyens le futur réseau des Voies lyonnaises 2032 vu par eux", explique Thibaut Chardey, qui espère que d’ici là, en 2024 et 2025, "il y ait une accélération de leur développement". Et d’ajouter taquin, "en même temps ce n’est pas très difficile puisqu’ils ont fait 3 km en 3 ans".
"À l’été 2024 environ 90 km de Voies lyonnaises seront soit livrés soit en travaux"
Fabien Bagnon, vice-président de la Métropole de Lyon
Des avancées importantes pourraient notamment se voir à partir de l'été 2024. Fin septembre, le vice-président de la Métropole de Lyon en charge du déploiement des Voies lyonnaises, Fabien Bagnon, assurait "on va entrer dans une phase très opérationnelle des travaux qui vont s’accélérer dans les prochains mois. À l’été 2024 environ 90 km de Voies lyonnaises seront soit livrés soit en travaux". Rendez-vous est pris.
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Bruno Bernard n'est pas un écologiste, c'est un copain des bétonneurs, c'est tout.
Son parcours politique montre qu'il n'est pas du tout "un nouveau modèle" mais bien la continuité de l'ancien.
Bravo au travail de cette association qui reste indépendante, contrairement à ce que prétendent les opposants bagnolards à ces associations. 🙂
Qui à voté pour lui, c'est tout !
avant de rajouter des voies il faudrait que les velos les utilisent !
qu'ils apprennent le code de la route
se disent que les pietons sont aussi des usagers de l'espace public à respecter
autant dire qu'il n'y a pas urgence
Quand tu ressorts tes arguments tout pété d'il y a 10 ans... 🙂
https://www.lille.fr/Lille-a-velo/Actualites/Cyclistes-pied-a-terre
pas les arguments d'il ya 10 ans à l'epoque il y avait moins de pistes cyclables
et on pouvait encore circuler à pieds avec moins de craintes
maintenant les rois en velo se fichent des autres usagers
A Lille, cyclistes pied à terre dans les rues piétonnes. Villeurbanne, Paris, Montréal pas de trottinettes en libre service . Avec les khmers Lyon est déjà dépassé, pas comme il y a 10 ans... 🙂
Cette association est manifestement très inspirée par les mœurs du coucou.
Petite explication
Elle a d'abord positionnée son ancien président (Fabien Bagnon) sur les listes de écologistes aux élections.
Ayant eu le succès que l'on sait, ce dernier a pris naturellement le poste qu'il convenait pour mettre en place les revendications de l'association au motif qu'il était compétent dans le domaine. Pourtant si on regarde son CV, en travaillant chez ENEDIS il aurait pu être utile à d'aoutes postes.
Mais là où cette association est encore plus rusée c'est en faisant croire qu'elle n'est pas en phase avec la métropole et donc son ancien président alors que celui ci est "nourri et logé" par la métropole et qu'il n'a jamais renié ses "parents".
Eh oui il doit continuer à donner ses informations à la ville à vélo pour que celle ci
* appuie sur les manquements afin de faire plier les autres élus
* serve de caisse de résonance aux opérations de la métropole en faveur du vélo
On va finir par croire que les écologistes ;connaissent un peu la zoologie au moins celle concernant le coucou.
Et c'est là qu'ils devraient tous comprendre que "changer la société de l'intérieur" est une vaste illusion :
lorsqu'on est soumis à des budgets, à des conflits d'intérêts, il n'y a aucune intelligence intègre possible sinon celle des margoulins qui eux trouveront toujours leur compte (en banque).
Mon analogie avec le coucou montre au contraire qu'ils on su déposer un œuf (Fabien Bagnon) dans le nid (un des liste écologistes et consorts à la métropole) que cela a permis l'éclosion puisqu'il a été nommé comme vice président de la métropole en charge du dossier vélo.
Maintenant qu'ils ont le "poussin" dans la place ils font croire qu'ils ne sont plus en phase avec lui pour l'aider à aller plus loin et faire plier les autres élus.
Détrompez vous changer de l'intérieur fonctionne à tous les étages politiques de la petite commune jusqu'au sommet de l'état.
A titre professionnel je l'ai vécu au niveau d'un ministère.
C'est une solution bien plus efficace que les lobbys.
Mon analogie avec le coucou montre au contraire qu'ils on su déposer un œuf (Fabien Bagnon) dans le nid (un des liste écologistes et consorts à la métropole) que cela a permis l'éclosion puisqu'il a été nommé comme vice président de la métropole en charge du dossier vélo.
Maintenant qu'ils ont le "poussin" dans la place ils font croire qu'ils ne sont plus en phase avec lui pour l'aider à aller plus loin et faire plier les autres élus.
Détrompez vous changer de l'intérieur fonctionne à tous les étages politiques de la petite commune jusqu'au sommet de l'état.
A titre professionnel je l'ai vécu au niveau d'un ministère.
C'est une solution bien plus efficace que les lobbys.