De nouvelles restrictions sont communiquées par la préfecture de la Drôme pour maintenir la disponibilité de la ressource en eau, limitée malgré les dernières précipitations.
Avec le Rhône, la Drôme compte parmi les départements d'Auvergne-Rhône-Alpes fortement touchés par la sécheresse estivale. Malgré des précipitations fortement au dessus de la normale en juin dernier, "le cumul de chaleur, de vent et la forte évapotranspiration entraînent une dégradation rapide de la disponibilité de la ressource en eau dans les cours d’eau", indique la préfecture drômoise.
Après avoir examiné, mi-juillet, la situation hydrologique du département, le Comité départemental « Ressource en Eau » a donc émis plusieurs recommandations. À ce jour, les décisions suivantes ont été prises :
- Les eaux superficielles du secteur Galaure Drôme des Collines sont placées en alerte renforcée, comme l’étaient déjà les eaux souterraines ;
- Les restrictions en cours sur les autres bassins versants demeurent inchangées :
◦ Le secteur de la Drôme est maintenu en vigilance ;
◦ Le secteur de la Plaine de Valence est maintenu en vigilance pour les cours d’eau, et en alerte pour les alluvions de l’Isère et la nappe de la molasse ;
◦ Le secteur Royans Vercors est maintenu en vigilance ;
◦ Le secteur Roubion Jabron est maintenu en alerte renforcée ;
◦ Le secteur de la Berre est maintenu en alerte renforcée ;
◦ Le secteur de la Méouge est maintenu en vigilance ;
◦ Le secteur du Lez est maintenu en alerte renforcée ;
◦ Le secteur de l’Aeygue est maintenu en vigilance ;
Pour les secteurs qui sont placés en alerte ou alerte renforcée, tous les usagers de l’eau (industriels, agriculteurs, particuliers, etc.) sont soumis aux restrictions qui s’appliquent à leur catégorie, par exemple l'interdiction d'arroser les pelouses et espaces verts aux heures les plus chaudes, l'interdiction de laver les véhicules et de remplir les piscines. Certaines irrigations doivent toutefois se faire en journée indépendamment des conditions de vent ou de température, notamment pour les réseaux d’irrigation collectifs.
Les informations pratiques détaillées sont à consulter sur le site de la préfecture.