Après la publication d’un sondage Ipsos-LyonMag sur ce que pensent les Lyonnais du maire de Lyon et de son action, les derniers jours ont eu un petit air de campagne électorale, bien avant l’heure. L’ancien président de la Métropole de Lyon entend y jouer un rôle.
À suivre l’actualité lyonnaise des derniers jours, les élections municipales et métropolitaines de 2026 semblent déjà préoccuper les élus locaux, alors que l’anniversaire de mi-mandat des exécutifs écologistes n’est pas encore passé. En réponse à la publication d’un sondage Ipsos-LyonMag révélant le jugement sévère des Lyonnais à l’égard du maire de Lyon Grégory Doucet, certains de ses opposants en ont profité pour commencer à sortir du bois et préparer le terrain.
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À commencer par le maire LR du 2e arrondissement Pierre Oliver, qui, malgré un manque de notoriété auprès des Lyonnais, selon l’enquête Ipsos, voit une ouverture pour 2026. Pas encore au point d’officialiser sa candidature, mais cela ne l’empêche pas d’occuper depuis quelques jours le terrain médiatique local sur ce sujet. Parmi les opposants de Grégory Doucet, qui a déjà officialisé sa volonté de briguer un second mandat, c’est celui qui se mouille le plus sur le sujet, verbalement tout du moins.
"Phénomène d’accélération"
À trois ans du prochain scrutin, l’envie de bouger et de peser commence toutefois à se faire sentir sur le reste des bancs de l’opposition, notamment du côté des ténors du conseil municipal, David Kimelfeld et Georges Képénékian. Respectivement ex-président de la Métropole de Lyon et ex-maire de Lyon, les deux hommes qui siègent au sein du groupe Progressistes et Républicains, organisaient ce vendredi matin, en petit comité, un temps d’échange avec quelques journalistes pour critiquer le plan d‘action présenté par les exécutifs écologistes pour le quartier de la Guillotière et présenter leurs idées pour améliorer les choses.
Rien de bien surprenant pour des élus d’opposition en soi, toutefois difficile de ne pas voir là une prise de position plus vaste, plus électorale à trois ans des élections. "Il y a une volonté de participer d’une manière ou d’autres à la bataille qui s’engage déjà pour 2026 à la Métropole et à la Ville de Lyon", reconnaît David Kimelfeld tout en soulignant qu’il a bien un "phénomène d’accélération". Pour autant, il l’assure d’ores et déjà, "ce n’est pas un retour, il s’agit d’envisager de nouveaux projets, une nouvelle façon d’aborder les choses".
Un projet à construire avec "de nouveaux visages"
De là à voir le duo porter une nouvelle candidature en binôme après l’échec de 2020 ? Pas forcément, "nous sommes les têtes de pont de cette bataille qui s’engage", décrypte l’ancien maire du 4e arrondissement, avant d’insister sur le fait que "ce n’est pas suffisant pour travailler un projet" et que "cela se fera avec de nouveaux visages aussi".
"Il faut que l’on ait la force du projet et elle se bâtit maintenant jusqu’à 2026"
David Kimelfeld, élu d'opposition et ex-président de la Métropole de Lyon
Après un premier round d’observation de l’exécutif ont suivi les critiques, auxquelles devraient désormais succéder les propositions. "Aujourd’hui, on fait des propositions pour ne pas être juste des opposants qui siègent gentiment en faisant des remarques dont personne ne tient compte. Il faut bien que l’on pense la ville dès aujourd’hui pour les étapes suivantes", confie Georges Képénékian. Et David Kimelfeld d’appuyer en expliquant "on s’inscrit dans des propositions parce que la critique seule ne suffit pas. On va continuer à la faire, à montrer ce qui ne va pas, mais il faut que l’on ait la force du projet et elle se bâtit maintenant jusqu’à 2026".
Un projet au coeur duquel la sécurité, la santé et les questions occuperaient visiblement une place centrale.
Donc David Kimelfeld s'est payé un sondage.
une réponse, création du T.S.K, tout sauf Khmers.
La bataille de Lyon (Lugdunum) a déjà eu lieu en 197 entre Septime Sévère et Claudius Albinus !
Ce monsieur n'a aucune différence avec les actuels faux écologistes mais vrai gochistes.