faits divers police
Le GIGN © Tim Douet

De nouveaux éléments dévoilés sur la tuerie de Douvres dans l’Ain 

Pour l’heure, les raisons du passage à l’acte du tueur ne sont pas encore connues, mais le fil des évènements se précise. Matthieu Darbon aurait passé près d’une journée avec ses victimes après les avoir tués. 

Huit jours après la découverte du terrible drame de Douvres, dans l’Ain, l’enquête menée par les forces de l’ordre pour tenter de comprendre pourquoi et les circonstances exactes dans lesquelles cinq personnes sont décédées se poursuit. En début de semaine, l’autopsie des corps avait permis d’établir "que toutes les victimes ont été mortellement blessées par une arme blanche […] vraisemblablement durant leur sommeil", selon le procureur de Bourg-en-Bresse, Christophe Rode. 

24 heures avec les corps ?

Ce jeudi 28 juillet, Le Progrès de l’Ain dévoile de nouveaux éléments sur la temporalité des événements ayant entraîné la mort du père du tueur, de sa belle mère, de sa soeur de 17 ans, de la fille de sa belle-mère, âgée de 15 ans, et de l'enfant issu de la nouvelle union, un garçon de 5 ans. D’après nos confrères, Matthieu Darbon serait passé à l’acte dans la nuit du 18 au 19 juillet, soit près de 24 heures avant d’être abattu par le GIGN, le 20 juillet, dans une pièce de la maison où il s’était retranché, armé et revêtu d’un gilet pare-balles.

Avant de mourir, sa soeur aurait passé un coup de fil à sa mère, sans lui parler, mais cette dernière, qui se trouvait en Haute-Savoie à ce moment-là, aurait expliqué avoir entendu des éclats de voix avant que la communication ne soit interrompue. Le soir du 19 juillet, Matthieu Darbon aurait alors contacté sa mère lui révélant avoir assassiné toute la famille, avant de lui envoyer des éléments graphiques. 

Le flou sur les raisons de son passage à l'acte

C’est après cet épisode qu’il aurait appelé les gendarmes pour avouer son crime. La suite est désormais connue, après avoir tenté de négocier sa reddition en vain, les gendarmes ont pénétré dans la maison où ils ont d’abord tenté de le maîtriser avec un taser avant de l’abattre de quatre balles.

Pour l’heure les raisons de son passage à l’acte ne sont pas encore connues, mais Matthieu Darbon semblait souffrir de graves troubles psychiatriques. L'enquête se poursuit.

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