Comme en première instance, l'avocat général a requis une peine de 500 euros à l'encontre des deux décrocheurs du portrait d'Emmanuel Macron. Les deux militants avaient été relaxés en septembre lors d'un procès jugé “historique”.
Relaxés le 16 septembre dernier, deux “décrocheurs” du portrait du président de la République sont jugés en appel ce jeudi à Lyon. L'avocat général demande d'écarter l'état de nécessité et a réclamé 500€ d'amende. En première instance, le ministère public avait demandé une peine similaire à l'encontre des deux décrocheurs d'un portrait situé dans la mairie du 2e arrondissement.
Le premier jugement avait été qualifié d'historique de par ses motivations. “Dans l’esprit de citoyens profondément investis dans une cause particulière servant l’intérêt général, le décrochage et l’enlèvement sans autorisation d’un portrait dans un but voué exclusivement à la défense de cette cause, qui n’a pas été précédé au accompagné d’aucune autre forme d’acte répréhensible, loin de se résumer à une simple atteinte à l’objet matériel, doit être interprété comme le substitut nécessaire du dialogue impraticable entre le président de la République et le peuple”, avaient notamment considérés les juges.
Le ministère public avait requis une peine de 500 euros à l’encontre des deux décrocheurs. On ne sait pas encore s’il va faire appel de la décision.
[Appel de Lyon - 19.12] ⚖️ Audience en cours.
L'avocat général demande d'écarter l'état de nécessité et réclame 500€ d'amende.#decrochonsmacron #LAppelDeLyon
— Alternatiba ANV Rhône (@alternatiba69) December 19, 2019