Signée près de 4 000 fois, la pétition porte les demandes d'associations, commerces et habitants mécontents des dégradations exponentielles à Lyon.
Dans une lettre ouverte adressée ce mercredi au maire de Lyon Grégory Doucet, un habitant du premier arrondissement interpelle l'édile quant aux dégradations de l'espace public. Accompagné de 80 photographies, le courrier dresse ainsi un état des lieux du centre historique de la ville. "Votre mépris du patrimoine et de l’histoire de Lyon devient une souffrance pour les Lyonnais et leur cadre de vie", écrit Edouard Hoffmann, auteur de la lettre.
Au même moment, la statue de Louis XIV de la place Bellecour, à peine rénovée à hauteur de 1,45 million d'euros (Etat, métropole, Ville) était dégradée par des tags anticapitalistes, après l'avoir été par des tags pro Palestiniens.
"Le fléau des dégradations"
Murs, façades, cheminées, portes, vitrines ou mobilier urbain, aucune surface ne semble épargnée par les tags. Dont certains sont jugés "anarchiques" ou "insultant la police". Ce combat, Edouard Hoffmann le mène depuis trois ans, interpellant le maire à chaque occasion. Notamment pour trouver des solutions contre "le fléau des dégradations". Un phénomène exponentiel à Lyon ces dernières années, en particulier sur la presqu'île.
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À côté de ça, ce citoyen engagé a lancé une pétition en février dernier, déjà signée par 3 860 personnes. Celle-ci est également portée par des conseils de quartier des 1er, 2e et 5e arrondissements. Ainsi que par 140 commerçants de la Croix-Rousse et les associations La Vitrine des Pente, Carré Romarin et l'Association nationale des gestionnaires de copropriétés (ANGC). Selon un sondage Ipsos du 1er février, 74% des habitants du centre-ville estiment que la qualité de vie se détériore à Lyon.
La pétition porte donc trois demandes principales. Les signataires exigent notamment le retrait systématique, rapide et qualitatif des tags dans le secteur UNESCO. Mais aussi la création d’une brigade d’agents municipaux de proximité assurant la sécurité du centre de Lyon. Ainsi que des campagnes publicitaires et de communication massives sur le civisme.
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Ces gens indignés (à juste titre) vont-ils cibler "le moyen de dégrader" à savoir la vente de bombes de peintures qui sont en plus très nocives à cause des gaz ?
Non, ils ne "toucheront pas à ce commerce".
Est-ce que ces gens se soucient des "affichages libres" (moyen légal d'expression) qui continuent à disparaître dans Lyon, et à être squattés par des sociétés commerciales (pour ne pas avoir à payer de panneaux publcitaires) ?
Non, ils ne "toucheront pas à ce commerce" là non plus.
Au final, un bal d'hypocrites.
Mais il n'y aura pas de débat public sur ces sujets car tout est corrompu par le principe du commerce.
Le khmer va-t-il récupérer le chèque de 50keuros récemment donné !
Ah, quand on a pas de projet, c'est tellement plus facile de reprocher aux élus en place ce qui a toujours existé, plutôt que de proposer quelque chose aux Lyonnais.