Les victimes des centres low-cost Dentexia continuent leur combat. Hier, ils étaient 150 à s'être réunis à la Roche de Solutré (Saône-et-Loire). Ils souhaitent que le gouvernement débloque un fonds exceptionnel.
Venus de Marseille, Lyon ou encore Grenoble, 150 "Sans dents", c'est ainsi qu'ils se surnomment, étaient réunis en ce lundi de Pentecôte à la Roche de Solutré. "Un haut lieu de la résistance, l'endroit idéal pour dire que l'on résiste face à ce scandale énorme" déclare au Progrès Gerard Mayen, le porte-parole en Saône-et-Loire. Un lieu qui n'a donc pas été choisi par hasard. La volonté de ce regroupement était d'interpeller le gouvernement.
Les victimes espèrent que Marisol Touraine permette "le déblocage d'un fonds exceptionnel qui permettrait aux patients de faire un bilan dentaire puis une expertise nécessaire avant de continuer les soins et envisager une suite judiciaire".
Les membres des collectifs contre Dentexia n'en sont pas à leur première apparition. Le 9 mai dernier, ils s'étaient réunis sous la statue de Louis XIV sur la place Bellecour et pointaient du doigt les pouvoirs publics. Des personnes comme tout le monde, "qui ont fait confiance à un système de santé et qui sont aujourd'hui ruinées et en attente de soins" expliquait Abdel Aouacheria, le porte-parole du collectif.