Ils sont plusieurs milliers en France à avoir d'abord été victimes des centres dentaires low-cost Dentexia avant de se retrouver sur le carreau à l'issue de la liquidation judiciaire du groupe. Désormais, les personnes passées par un cabinet Dentexia en 2015 ont jusqu'au 30 juin 2017 pour faire une demande de prise en charge de leurs soins auprès de l'assurance maladie.
Le scandale sanitaire Dentexia est-il en passe de se régler ? En mars dernier, plus de 3000 patients avaient payé des soins qui n'étaient pas achevés et 1 500 victimes de mauvais soins dentaires s'étaient déclarées. Après avoir surmonté de nombreuses difficultés de procédures, le cabinet d'avocats mandaté pour représenter les victimes lyonnaises, parisiennes et chalonnaises peut se réjouir de l'annonce récente de la préfecture. "De nombreuses plaintes au pénal ont été portées contre les centres dentaires low-cost Dentexia qui, à l'issue d'une liquidation judiciaire, ont concerné des centaines de patients à Paris, Marseille et dans la région lyonnaise. En attendant que la justice suive son cours, certaines des victimes ont la possibilité de réclamer une prise en charge de leurs soins" indique le communiqué. Ainsi, les victimes ont jusqu'au 30 juin pour envoyer un dossier qui doit obligatoirement comporter une radiographie panoramique de moins de 6 mois. "Les personnes concernées sont celles qui sont passées par un cabinet Dentexia en 2015 et dont la situation après la liquidation occasionne un surcoût : à savoir celles qui ont subi des mutilations, et dont les soins doivent être repris, ainsi que celles qui ont engagé des frais pour des soins qui n'ont pas été réalisés" précisent les pouvoirs publics, qui ont mis en place une cellule spéciale Dentexia.