Test du Covid-19 dans un drive à Villefranche-sur-Saône © PHILIPPE DESMAZES / AFP)

Dépistage du Covid-19 : la stratégie de priorité des tests change en Auvergne-Rhône-Alpes

Afin de cibler et isoler rapidement les cas à risque d'infection au Covid-19, la stratégie d'accès aux tests des personnes prioritaires va être modifiée dans la région.

L'agence régionale de santé de la région Auvergne-Rhône-Alpes a annoncé ce mercredi son intention de faire évoluer de la stratégie d’accès aux tests pour les personnes prioritaires en Auvergne-Rhône-Alpes. Jusqu'ici, l’intensification de la stratégie de dépistage de la COVID-19 et la levée de la nécessité d’une prescription médicale préalable ont permis d’accroître fortement le nombre de tests, mais aussi créer des embouteillages dans les régions les plus touchées par l'augmentation des cas depuis cet été. Lyon est actuellement la troisième ville de France où le temps d'attente pour se faire dépister du Covid-19 est le plus long avec un temps d'attente médian de 15 jours. 

Pour fluidifier l’accès aux examens virologiques, la priorité pour l’indication des tests a été donnée aux situations les plus à risque de diffusion du virus et nécessitant une prise en charge rapide. Autant de personnes seront donc testées, mais les cas les plus prioritaires seront pris en charge plus rapidement.

Ces personnes prioritaires sont : 

  • Les personnes disposant d’une prescription médicale,
  • Les personnes qui ont des symptômes compatibles avec la COVID-19
  • Les personnes « contact à risque », notamment ceux ayant été contactés par l’Assurance maladie (CPAM) ou par l’ARS dans le cadre des démarches de contact-tracing autour d’un cas confirmé de Covid19.
  • Les professionnels de santé et assimilés intervenant au domicile.

Ces personnes devront désormais disposer d’un examen dans les 24h et obtenir les résultats dans les 24h suivantes. “Pour fluidifier encore davantage l’accès aux tests pour les personnes prioritaires, l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes a engagé une démarche avec les professionnels de santé libéraux (via les Unions régionales des professionnels de santé) médecins, biologistes, pharmaciens et infirmiers, afin de soutenir l’ouverture de centres de prélèvements à visée « diagnostique » qui ont vocation à prendre en charge les personnes prioritaires”, a par ailleurs indiqué l'agence de santé.

Dans chaque département, un ou plusieurs sites sont en cours d’identification pour une ouverture dans les prochains jours, avec le soutien des municipalités qui peuvent notamment mettre à disposition des locaux de la commune. Chaque centre sera systématiquement adossé à un ou plusieurs laboratoires de biologie médicale qui en auront la responsabilité.

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