Une attaque au couteau a fait un mort et cinq blessés ce samedi à Mulhouse. Un "attentat" que le recteur de la Grande mosquée de Lyon condamne "avec la plus grande force et le plus grand désespoir".
Au lendemain de l'attaque au couteau survenue ce samedi 22 février à Mulhouse, les réactions se succèdent. Alors qu'Emmanuel Macron a évoqué un "acte de terrorisme", la communauté musulmane lyonnaise a elle aussi réagi. "C'est avec une immense tristesse et une profonde indignation que nous avons appris l'attentat perpétré hier à Mulhouse", a indiqué Kamel Kabtane, le recteur de la Grande mosquée de Lyon dans un communiqué partagé ce dimanche matin.
"Le conseil des mosquées du Rhône condamne avec la plus grande force et le plus profond désespoir ces actes criminels abjects, totalement contraires à nos enseignements et à nos valeurs", écrit-il.
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Solidarité et pensées aux victimes
L'assaillant, un Algérien visé par une OQTF et atteint de schizophrénie, a immédiatement été interpelé par les forces de l'ordre. Il a été placé en garde à vue. "Nous exprimons notre solidarité et nos pensées aux victimes. (...) Nous appelons les autorités à tout mettre en oeuvre pour que justice soit rendue et que ces actes ne restent pas impunis", ajoute Kamel Kabtane.
Le Parquet national antiterroriste s'est saisi de l'affaire et a annoncé l’ouverture d’une enquête pour "assassinat en relation avec une entreprise terroriste".
L'unité face à la haine
Un nouvel acte qui fait craindre le recteur pour la communauté musulmane. "Une fois encore, ces crimes jettent l’opprobre sur des millions de citoyens qui aspirent simplement à vivre dans la sérénité et le respect mutuel. (...) Nous réaffirmons notre engagement en faveur du dialogue et du vivre-ensemble. Plus que jamais, l’unité doit être notre réponse face à la haine et à la violence."
De telle réaction plus souvent et plus forte des rectorats musulmans !
Soit, mais est-ce que ce "spectacle" changera pour autant ?
Quand il parle de "punition", n'est-il pas toujours dans cette logique de "punition par une instance supérieure" alors que le problème est dans l'éducation qui n'a pas été faite correctement ? (parce que les punitions ne réparent jamais les crimes alors que l'éducation correcte les empêche).
?
En 2027, Abolition de la M. va envoyé un candidat au ministère de la rééducation !