Retrouvés mardi 17 octobre au pied du pont ferroviaire de Perrache, trois cygnons sont dans un état grave après une chute de 10 mètres. Celle-ci pourrait avoir été provoquée par des agents de la SNCF.
Les images partagées par le Centre de soins de l’Hirondelle sont difficiles à regarder et témoignent de la violence de la chute de trois cygnons, tombés du pont ferroviaire de Perrache le 17 octobre. Au moment de leur sauvetage par des membres du centre de soins pour animaux sauvages de Saint-Forgeux, les trois volatiles présentaient des fractures, parfois ouvertes et sanglantes, au niveau des ailes.
Une plainte envisagée
Dans un message publié sur Facebook, le centre de l’Hirondelle accuse "au moins une personne" travaillant pour la SNCF d’avoir poussés ces jeunes cygnes à se jeter du pont, qui permet d’accéder à la gare de Perrache, après qu’ils aient percuté des caténaires. La structure, qui envisage de déposer plainte "pour destruction d’une espèce protégée", explique que "les agents SNCF connaissent pourtant la marche à suivre lorsqu’un cygne se trouve à proximité ou sur les voies".
N’étant pas rare que des cygnes se retrouvent coincés sur le pont après avoir percuté des caténaires en tentant de le survoler, une procédure de sauvetage aurait ainsi été mise en place entre la SNCF et l’Hirondelle. Le centre explique ainsi avoir été contacté à sept reprises sur l’année écoulée pour secourir des volatiles à cet endroit. Pourtant, selon lui," les consignes données par la hiérarchie de la SNCF" voudraient que la présence de cygnes sur le pont ne perturbe en aucun cas le trafic ferroviaire, "quitte à ce que les trains, qui circulent pourtant ici à très faible vitesse, les percutent".
Une enquête ouverte en interne par la SNCF
Dans une réponse adressée au directeur de l’Hirondelle à la suite de ces événements, la direction de la SNCF assure avoir diligenté une enquête auprès de ses services "afin de comprendre les circonstances de cet incident et d’éviter qu’il ne se reproduise". Confirmant dans une certaine mesure les faits, la SNCF se dit prête à discuter avec le centre pour renforcer ses actions de sensibilisation auprès de ses agents sur le bien-être animal et la protection de la bidoviersité.
On parie que ces événements sont liés au fait que "le temps c'est de l'argent" ?
Abo , minable dès que tu aura retrouvé deux sous de bon sens, fais nous !! un signe.
Formation : ça a un coût monétaire
Ralentir ou stopper un train : ça a un coût monétaire.
Si un jour vous pouvez raisonner autrement que comme un canard... 🙂