Lancé par un cabinet d'avocats de Lyon spécialisé en droit des affaires, OKAVOKA ambitionne de faire tomber la barrière de l'accessibilité aux droits pour les entreprises.
Parce que "la législation est aussi complexe pour les PME que pour les grandes entreprises", parce que "les PME n'ont pas souvent de service juridique interne", le cabinet d’avocats lyonnais spécialisé en droit des affaires Archibald vient de lancer le tout premier service de consultation juridique en ligne illimité.
Ai-je le droit de refuser la commande d’un client, quelle est la durée de garantie de mes produits, comment peut-on résilier un contrat, est-on obligé d'accepter des délais de paiement, une clause de non-concurrence est-elle valable (etc.), OKAVOKA a pour ambition d'apporter aux dirigeants des réponses rapides et concrètes à ces questions courantes, mais essentielles pour la bonne marche de l’entreprise.
Si les plateformes juridiques en ligne existent déjà, OKAVOKA est entièrement géré par l'humain : aucun chat bot qui répond mais un avocat en visio. C'est un échange interactif, donc visio ou téléphone, qui permet donc d'avoir une discussion directe de poser des questions, de demander une précision, explique Stéphane Vital-Durand, l'un des trois avocats associés d'Archibald. Cela permet donc d'avoir une discussion directe de poser des questions, de demander une précision."
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Le fonctionnement d’OKAVOKA est très simple. Après avoir créé son compte, il suffit à l’utilisateur de soumettre ses questions et d’indiquer à quel moment il souhaite être recontacté par téléphone ou en visioconférence. Un avocat spécialiste du droit des affaires le rappelle à l’heure convenue, dans un délai inférieur à 24 h. Le service est accessible de façon illimitée via un abonnement mensuel de 99 euros sans engagement.
"Ce service de consultation d'avocats en ligne, c'est vraiment pour faire tomber la barrière de l'accessibilité aux droits. Une autre façon de le dire c'est qu'à ce prix-là ,ça ne vaut pas le coup de faire une bêtise. L'objectif, c'est de pouvoir désamorcer les problèmes à la source, au moment où ils se posent et éviter d'avoir des situations qui se cristallisent, qui sont parties de façon bancal et qui coûtent beaucoup plus cher à rétablir ensuite."
OKAVOKA postule au concours d'innovation des nouveaux usages du droit du barreau de Lyon.
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La retranscription intégrale de l'entretien avec Stéphane Vital-Durand
Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau rendez-vous de 6 minutes chrono. Nous accueillons aujourd'hui Stéphane Vital-Durand, avocat au barreau de Lyon. Bonjour.
Bonjour.
Vous êtes avocat associé du cabinet en droit des affaires Archibald et venez de lancer un service de consultation juridique en ligne illimité. Alors, il y a déjà des sites de consultation juridique qui existent, simplement on ne sait pas trop qui y a derrière. Qu'est-ce qui différencie donc OKAVOKA, puisque c'est le nom de votre plateforme, de ces autres sites juridiques en ligne ?
Alors, trois choses. La première, c'est que ce n'est pas un site service généraliste, c'est uniquement droit des affaires, c'est uniquement pour les entreprises uniquement.
Destinés PME donc.
Exactement, la cible c'est clairement les PME qui n'ont pas service juridique interne. La seconde différence, c'est que ce sont effectivement des avocats qui traitent les sujets, et non pas des robots ou un plateau téléphonique, à l'autre bout du monde. Et la troisième chose, c'est que c'est un échange interactif, donc visio ou téléphone, qui permet donc d'avoir une discussion directe de poser des questions, de demander une précision. Et cela fait toute la différence dans ce domaine parce qu'on sait que dans le juridique, il y a des pièges .
Oui, donc on n'est pas sur le chat bot, c'est un avocat en face, de visu.
On a exactement l'avocat en face, de visu, et je dirais que la seule dimension, finalement en ligne de ce service, c'est l'organisation du rendez-vous, la prise de rendez-vous, puisque l'abonné va choisir trois créneaux auquel il peut être joint, nous les envoyer et nous on va choisir un de ces créneaux pour lui répondre. Et ensuite c'est directement de l'humain.
Ça s'appelle OKAVOKA. Ça veut dire que quand quelqu'un s'abonne on va parler de l'abonnement après quand quelqu'un s'abonne souhaite avoir des renseignements juridiques droit des affaires il envoie ces questions. Et c'est donc finalement c'est quelqu'un de votre cabinet d'avocat Archibald qui répond.
Oui c'est très simple comme fonctionnement. Il donne, en trois mots, l'objet de sa demande pour qu'on sache un peu si ça concerne plutôt du droit des sociétés, plutôt du droit commercial ou autre. Il donne trois créneaux auxquels il peut être appelé. La demande arrive chez chacun des avocats du cabinet et il y en a un qui prend parce que c'est son domaine et il est disponible sur un des créneaux.
Et alors comment de quel constat est née l'idée de OKAVOKA ?
Alors le constat est né de deux choses. D'abord, la démarche d'Archibald qui s'est donné pour objectif de rendre le droit de droit des affaires accessible à toutes les entreprises. Et ça part d'un constat qui est qu'on travaille à la fois pour quelques groupes, mais l'essentiel de nos clients sont des PME, et qu'on voit qu'elles sont très démunies sur ce terrain juridique...
Par manque de connaissances, de temps...
Et puis la législation est aussi complexe finalement pour une PME que pour une grande entreprise. Et la PME elle n'a pas les moyens effectivement d'intégrer ça, de le traiter. Donc nous on s'est vraiment fixé comme ligne de conduite d'essayer de faciliter l'accessibilité. Et on a regardé, par rapport à ce qui existait sur le marché, alors il y a des abonnements qui existent qui sont proposés par des cabinets d'avocats. Mais avec des systèmes qui sont complexes dans lesquels il y a un temps limité et puis un système de report. Mais vous pouvez reporter qu'une fois autrement ça vous coûte plus cher. Et puis à des coûts qui étaient très élevés.
OKAVOCA c'est combien ?
99 euros par mois illimité. Vous pouvez appeler tous les jours si ça vous chante. Je ne suis pas sûr que ce soit super amusant mais vous pouvez dans l'absolu. C'est vraiment pour faire tomber la barrière de l'accessibilité aux droits. Et une autre façon de le dire c'est qu'à ce prix-là ça ne vaut pas le coup de faire une bêtise. Et c'est vraiment l'objet c'est de pouvoir désamorcer les problèmes à la source, au moment où ils se posent, pouvoir donner une réponse très rapide et pour éviter ensuite qu'on ait des situations qui se cristallisent qui sont parties de façon bancale et qui se coûtent beaucoup plus cher à rétablir ensuite.
En avez-vous référer au barreau de Lyon pour lancer OKAVOKA ?
Bien sûr, le barreau est au courant puisqu'on est même postulant dans le concours d'innovation du barreau, des nouveaux usages du droit.
Combien d'abonnés OKAVOKA ?
Ça a commence à prendre. On a une vingtaine d'abonnés qui se sont inscrits sur le site et ça monte doucement sachant que notre objectif c'est pas non plus que ça monte trop vite parce qu'il faut pouvoir répondre.
Et là vous êtes combien cabinet Archibald ?
On est neuf. Neuf avocats. Merci, beaucoup d'être venu sur le plateau. À très bientôt au revoir merci.